Une trentaine de chefs d'entreprise, partenaires du lycée Escoffier de Cagnes-sur-Mer (06) sont venus rencontrer les professeurs des sections hôtellerie-pâtisserie et tertiaire à l'invitation des chefs de travaux concernés. Pour Claire Boucher, nouveau chef de travaux hôtellerie successeur de Richard Leman, comme pour Martine Lemoine, chef de travaux tertiaire, l'objectif était précis : "maintenir un lien pérenne avec les acteurs du bassin, fédérer, échanger nos compétences et recueillir les besoins quant aux stages, emplois et extras éventuels". En matière de stage et pour la seule section hôtellerie-pâtisserie, 380 élèves sont concernés, à raison de quatre à huit semaines de stage par an et une moyenne de dix-huit à vingt-deux semaines de stage sur trois ans (bac pro).
Des échanges fructueux
Pour cette première rencontre au sein de l'établissement, les organisateurs avaient opté pour un speed-meeting, tous secteurs confondus, sous la conduite de Valéry Bailleul, enseignant et coach : "C'est important de montrer notre établissement, son cadre, ses compétences." Côté participants, chacun s'y est retrouvé. "C'était intéressant cette mixité. Je n'aurai jamais pensé par exemple à contacter une maison de retraite pour un stage en pâtisserie", témoigne David Niel, enseignant. Même constat pour Martine Lemoine qui va pouvoir placer des stagiaires fleuristes dans un nouveau restaurant. Dans côté des professionnels en restauration, conscients "d'avoir un rôle d'orientation" et que "les stagiaires ne sont pas des commis", la priorité allait au bac pro : "Le niveau des CAP est aujourd'hui trop bas", "Un contrat d'apprentissage nous revient aussi cher qu'un commis, avec plus de soucis", estiment David Vaqué, chef du Bistrot gourmand, à Nice, et Pascal Lac, chocolatier.
Publié par Anne SALLÉ