Créé à Londres en 2004,
Taste Festivals s'est exporté dans une vingtaine de capitales, de Melbourne à
Rome en passant par Toronto ou Moscou. Un succès qui devrait se reproduire à
Paris si l'on en croit les tout premiers chiffres : 2500 visiteurs et plus
de 10.000 plats dégustation vendus dès le premier soir sous la nef du Grand
Palais. « Lorsque nous avions
assisté avec Joël Robuchon à
l'inauguration de Taste of London, l'idée m'a immédiatement séduite. Il y a
trois ou quatre ans, nous avons essayé de tester le marché parisien et voir si quelques chefs auraient envie
d'aller vers le public afin de démontrer que la gastronomie française ou
l'image que l'on veut lui faire porter d'une gastronomie peu accessible sauf à
quelques initiés n'est pas juste », assure Alain Ducasse, parrain de Taste of Paris avec Joël Robuchon. Il a
fallu un peu de temps mais avec Reed Expositions, IMG et le soutien de la
Mairie de Paris, Taste of Paris a vu le jour.
Les 14 chefs ont prévu
chacun 3 plats pour les 4 dîners et 3 déjeuners, du 21 au 24 mai. Sur chaque
restaurant éphémère, on peut lire le commentaire du guide Michelin sur l'établissement.
Partenaire de l'opération, Michelin a aussi installé un bibendum pour les
amateurs de selfies. Les visiteurs avec leurs pass et un système de « crédits »
déambulent de l'un à l'autre et composent leur menu comme ils le souhaitent. 80
producteurs et artisans présentent et vendent leurs produits. Des démonstrations
et cooking classes font aussi l'animation.
Stéphanie
Le Quellec avec sa langoustine à peine saisie, concombre de jardin, sarrasin
toasté crème crue, Guy Savoy et sa
soupe d'artichaut à la truffe noire, brioche feuilletée aux champignons et
truffes, Massimiliano Alajmo et son Risotto au safran et poudre de réglisse ou encore Jean-Louis Nomicos
avec les macaroni aux truffes noires et foie gras ont été « dévalisés ».
« Taste of Paris est une façon de
montrer que la cuisine française n'a jamais été aussi diverse, variée et extraordinaire.
Elle est représentée par des chefs de toutes les générations, précise Alain
Ducasse. Je suis sûr que nous serons
encore plus nombreux l'année prochaine ».