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Alors que la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté la semaine dernière le texte sur le dialogue social, qui doit être discuté à partir d'aujourd'hui devant les députés, le Groupement national des indépendants a fait savoir de nouveau ce matin qu'il était foncièrement opposé aux dispositions prévoyant de mesurer l'audience syndicale dans les entreprises de moins de 11 salariés. « L'incursion des membres des commissions paritaires au sein des TOPE est inacceptable. C'est une intrusion dans le management du chef d'entreprise qui entraînera inévitablement une suspicion et une politisation du dialogue social qui est pourtant déjà bien présent dans nos entreprises. Tout ceci va à l'encontre du principe de simplification tant vanté par le gouvernement, et éloigne inévitablement nos professionnels de leur coeur de métier » a déclaré Didier Chenet, président du GNI.
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