120 chambres, 28 appartements,
bassin de nage en terrasse, 9 salons professionnels et un restaurant de 120
couverts réservé aux clients des séminaires : le Mercure Saint-Georges, un 4 étoiles
ouvert en 1976 à Toulouse, a fait peau neuve. Les travaux ont été confiés à l'architecte
parisien Joseph Grappin et ont
coûté 5 M€. La réception a laissé place au welcome desk,
plafond bas et teintes rosées-cuivrées. Le bois a été travaillé sous diverses
formes à l'image d'un gigantesque escalier central en rotin. "On doit sentir
l'âme de la ville dans notre hôtel, explique
Sébastien Pujades, le directeur. J'insiste beaucoup sur l'accueil des
clients. On doit nous identifier comme des êtres humains, pas comme des
réceptionnistes, des machines."
Le directeur engage d'ailleurs les clients à faire le check-in en ligne lors de
la réservation afin d'établir une véritable relation humaine dès l'arrivée.
La marque souhaite aussi inscrire ses hôtels dans leur territoire :
"On veut raconter des histoires. À Toulouse, par exemple, on a choisi une
représentation du donjon du Capitole comme tête de lit. On a vrai souci d'authenticité", ajoute Vincent Moskovtchenko,
directeur marketing opérationnel France des marques Mercure et Novotel.
Attirer davantage la clientèle de loisirs
Toulouse est bien connue pour sa clientèle d'affaires liée à l'aéronautique, au spatial et au
médical mais souffre encore d'un déficit d'image touristique. L'activité liée
aux séminaires représente 30 % du chiffre d'affaires de l'hôtel. "Cela
pourrait changer, ajoute Vincent
Pujades, nous avons vu la différence ces dernières semaines avec la
rénovation de nos chambres pouvant accueillir des familles : elles ont été
prises d'assaut. On espère augmenter de 8 points notre taux d'occupation pour
atteindre 70 %."
L'établissement dispose désormais d'un bar, le Mahogany club, ouvert sur
l'exétrieur. "Le bar est devenu un vrai espace de vie, c'est une création totale, explique
Sébastien Pujades. Nous proposons une trentaine de cocktails accompagnés de
charcuterie et de fromages sélectionnés chez des artisans locaux" Grâce à ce nouvel espace, la
direction espère atteindre 200 000 € de chiffre d'affaires, soit six
fois plus qu'avant les travaux.
Publié par Dorisse PRADAL