L'Hôtellerie-Restauration : dans quel cadre intervient cette passation de pouvoir ?
Gérard de Poorter : Elle s'inscrit dans la volonté de Bernard Prun de passer cette présidence à un Lillois, dans un souci de cohérence géographique. Toutes les grandes instances décisionnelles se trouvent en effet à Lille. Il est important que l'Umih 59 soit représentée auprès de ces institutions.
Vous conservez la présidence de l'Umih Lille Métropole. Comment entendez-vous gérer ces deux présidences ?
Lille impose un peu par son nombre d'adhérents, mais mon souci est de fédérer tous les secteurs du département, à l'image de l'Umih Pas-de-Calais qui fonctionne déjà comme cela. On peut par exemple imaginer à terme une plateforme de services à Lille. Cela permettrait d'être plus réactif aux demandes des petits secteurs, tout en préservant les prises de décisions locales. Une plus forte centralisation permet aussi d'être plus efficace dans nos combats. Dans celui du paracommercialisme, en particulier. Dans les villages, certaines associations réalisent un chiffre d'affaires supérieur à celui d'un bistrot. C'est une concurrence déloyale. Actuellement, chaque adhérent entame des négociations avec le maire. Je vais intenter une action auprès du préfet.
Quels sont vos autres chantiers prioritaires ?
L'Umih est en phase avec tous les grands dossiers actuels, comme ceux de la formation et de l'apprentissage, mais aussi celui de la TVA. Je serai également auprès du syndicat des Brasseurs du Nord pour toute démarche dans le cadre des Assises de la bière.
Publié par Marie-Laure Fréchet