"Pour lutter contre la pseudo économie collaborative, nous avons deux batailles à mener. Une sur le terrain médiatique et l'autre sur le terrain juridique, a souligné Philippe Delterme, directeur général des services de l'Umih. Nous faisons du lobbying pour faire adopter des obligations pour les loueurs dans la loi."
Être soutenus
Il y a aussi le poids des contrôles et des nouvelles normes, dont l'accessibilité. Thibault Bonnisseau, conseiller technique à la CCI, a expliqué les démarches pour rester dans la légalité : prévoir les travaux, demander des dérogations, les papiers à remplir, "et il y en a beaucoup", etc. Kominé Bocoum, avocat de l'Umih 15, est revenu sur une affaire levée par l'Urssaf (dix mises en demeure et 135 000 € de redressement pour travail dissimulé alors que les contrevenants pensaient être dans l'entraide familiale. Le tribunal a finalement annulé les poursuites et les mises en demeure). "Si vos enfants, vos parents vous donnent un coup de main une journée, cela passe. Si le soutien doit durer plus longtemps, il vaut mieux faire les déclarations d'embauche", a-t-il rappelé.
"Nous demandons à être soutenus pour continuer à exister et à travailler dans un contexte économique difficile, en mutation rapide. Nous participons à la vie des territoires et nous avons un vrai poids avec nos 300 adhérents" a conclu Thierry Perbet.
Publié par Pierre BOYER