"Ce sont les clients qui nous font vivre, alors nous cherchons à ce qu'ils reviennent. C'est la même chose pour nos salariés : nous cherchons à ce qu'ils soient bien et qu'ils restent." Jean-Marie Attard, responsable national des saisonniers au sein de l'Umih, a résumé ainsi la situation des professionnels face à l'administration et aux opérateurs en ligne devant une cinquantaine d'hôteliers-restaurateurs de l'Umih 63 en assemblée générale au Mont-Dore, lundi 7 avril. "Tout le monde parle de la précarité des salariés. Et personne de celle des entreprises. Pourtant, elle est très forte."
Concernant la nouvelle réglementation sur le temps partiel, Jean-Marie Attard, tout comme l'avocate de l'Umih 63, Me Françoise Roncolato, a insisté sur les responsabilités de l'employeur. "Vous devez vous assurer que votre salarié ne fait pas trop d'heures ailleurs. La durée totale de travail est limitée à 48 heures par semaine. Certes, cela peut se retourner contre celui qui veut faire plusieurs temps partiels." Les extras risquent aussi d'être concernés, mais tout n'est pas encore tranché.
Négociations avec les agences en ligne
Les délais Ad'AP sur l'accessibilité ont également été abordés. Michel Boulais, de la chambre de commerce, a souligné : "[Nous sommes] présents pour aider tout un chacun à monter des dossiers, notamment pour les demandes de dérogations."
Les professionnels doivent également faire face à d'autres contraintes : la concurrence déloyale, l'économie souterraine, le fait maison, les commissions des opérateurs en ligne, la hausse de la TVA. Mais l'Umih travaille : "Nous négocions des baisses des commissions", souligne Jean-Marie Attard. "Nous sommes précurseurs pour la mutuelle et nous négocions pour obtenir les chèques-vacances pour nos salariés." Et comme il ne faut écarter aucun détail, l'Umih envisage de déménager d'ici à deux ans. "Il nous faut un local plus accessible avec des stationnements pour faciliter les visites des adhérents" a insisté Jean-Marie Cistrier, président de l'Umih 63.
Publié par Pierre BOYER