Scénariste, marié à une Américaine et fou de homard depuis qu'il l'a découvert adolescent lors de son premier voyage aux États-Unis, Mathieu Mercier a ouvert début avril, le Lobster Bar, à Paris (Ier). La combinaison de son sandwich, le 'lobster roll' est simple : du homard breton (100 g de chairs de queue et d'articulations et d'une pince entière), un peu de sauce sur la base d'une mayonnaise à l'estragon, le tout dans un fin pain au lait accompagné de frites et de coeurs de sucrine simplement assaisonnés.
Un laboratoire près de Rungis
Le prix est rond : 26 €. En entrée, l'ardoise propose des taramas (Safa à Montreuil-sous-Bois), des rillettes de bar de ligne ou d'ormeaux. Quant aux desserts, les recettes du brownie et du cake au cidre sont celles de sa femme. "Il était hors de question de faire sans elles. Et cela permet de faire ce saut entre plat breton et plat américain", confie en souriant Mathieu Mercier.
Le choix s'est porté sur du homard breton et une production délocalisée : un laboratoire près de Rungis se charge de la cuisson et du décorticage. "Après des mois de recherches et de tests auprès de plusieurs fournisseurs, c'est la meilleure solution", précise le propriétaire.
Cette adresse monoproduit qui vient ainsi rejoindre celles de burger, hot-dog, bagel, gyoza, séduit les Parisiens qui font déjà la queue en fin de semaine devant l'entrée. Les Américains se passent également le mot pour découvrir le concept proche de ceux qui rayonnent sur la côte est des États-Unis, friande du homard du Maine.
Publié par Caroline MIGNOT