Edouard Philippe, le Premier ministre, a présenté la semaine dernière un plan d’actions en faveur des territoires ruraux comprenant la création d’une nouvelle licence IV non transférable pour les communes qui en sont dépourvues. Une mesure réclamée par l’Umih à l’issue des Assises de la ruralité de Rodez, en 2018, et qui se félicite aujourd’hui de cette annonce. On ne connaît toutefois pas encore les modalités de sa mise en œuvre.
Le Gouvernement a également annoncé soutenir l’opération 1 000 cafés, lancée mi-septembre par le Groupe SOS. Ce groupe associatif d’économie solidaire et sociale, qui lutte contre l’exclusion, propose d’accompagner les municipalités de moins de 3 500 habitants dans la réouverture ou le maintien en activité du dernier café de village, de les aider à en faire des lieux “d’échanges citoyens et de développement local” offrant des services “déterminés avec les habitants”. Depuis plus de trente ans, la branche déplore et alerte l’opinion sur la mort progressive et régulière des bistrots de campagne et bourgs, pourtant nécessaires au lien social. D’autres acteurs de la filière tentent aussi de combattre leur disparition comme le prix Des cafés pour nos régions, Bistrots de pays ou Auberge de pays Logis. L’initiative du Groupe SOS est plus inattendue, mais elle s’inscrit dans une démarche concordante. Réussira-t-elle le pari ?
Edito Groupe SOS #1000Cafés# ruralité
Publié par Sylvie SOUBES