Dès le hall d’entrée, c’est l’invitation au voyage. Fini Paris. Immersion immédiate en Russie. Dans le XVIe arrondissement, un hôtel particulier de 1 000 m2 et quatre étages, a été repensé et redécoré comme s'il s'agissait de celui d’une famille russe venue s’installer au début du XXe siècle dans la capitale… Résultat : le restaurant, baptisé Maison Russe, nouvelle adresse du groupe Paris Society, est conçu comme une demeure de maître, où l’on reçoit dans sept salons, prévus pour 2 à 20 personnes, un boudoir et un bar. De la bâtisse d’origine, autrefois habitée par Alfred Nobel, il ne reste que les boiseries. Le reste a été repensé par l’architecte Laleh Amir Assefi, ancienne directrice artistique du décorateur Jacques Garcia. Son parti pris : une mise en scène théâtrale. Ainsi, pas moins de 1 000 mètres de tissus et soieries, tous de la maison Lelièvre, habillent mobilier, rideaux et coussins. Lustres et candélabres éclairent les pièces, une immense cheminée fonctionne toute l’année – été compris -, et on trouve même une panthère des neiges naturalisée, installée sous une tente inspirée de celles des nomades de l’Oural.
Le coulibiac a déjà la cote
Côté cuisine, la Russie est évidemment le fil conducteur. Avec une carte concoctée par Julien Chicoisne, chef exécutif des tables de Paris Society – Gigi, Girafe, Perruche, Louie… -, et Elie Fischmann, aux fourneaux de Maison Russe. La sélection de saumons et caviars vaut le détour. Les premiers – norvégien, écossais ou griffé Maison Russe – sont servis à la tranche, avec brioches et condiments (à partir de 26 €). Les seconds – de Sologne ou d’Iran – sont accompagnés de blinis et proposés en portions de 30 jusqu’à 500 grammes (à partir de 98 € les 30 g). À cela s’ajoutent des taramas et un coulibiac (42 €), spécialité russe constituée de couches de saumon, oeufs, épinard et riz entourées de pâte feuilletée, qui a déjà la cote auprès des clients. En dessert, la pavlova se décline en version chocolat, fruits exotiques ou version mont-blanc. Le tout s’accompagne de vins, vodkas et thés.
Les arts de la table ont été créés sur mesure par la faïencerie de Gien. Enfin, saumons, caviars, coulibiac, mais aussi boissons, vaisselle, pyjamas en soie ou autres curiosités d’inspiration russe sont en vente dans la boutique, au rez-de-chaussée. Une façon de prolonger l’esprit Maison Russe jusque chez soi. Une deuxième Maison Russe ouvrira ses portes sur la place des Lices, à Saint-Tropez (Var), dès l’été 2022.
#paris# #maisonrusse#
Publié par Anne EVEILLARD