Le commentaire de Pascal Henneuse, directeur du cabinet Michel Simond Saint-Brieuc-Vannes-Brest
“Le marché du bar-tabac reste dynamique malgré une incertitude sur les prix du tabac et le devenir du métier de buraliste. En Bretagne, l’éloignement des frontières préserve les commerçants de l’évasion du chiffres d’affaires vers des pays limitrophes où le tabac est moins cher. La possibilité pour les propriétaires de diversifier les services proposés - services postaux, ventes de billets SNCF, cigarettes électroniques, puces de téléphone... - et le maillage territorial qui fait que le bar-tabac reste un commerce de proximité incontournable, sont des atouts importants.
Sur ce segment, on constate de nombreuses reconversions mais également des transactions entre professionnels qui achètent des affaires d’une plus grosse importance. Les banques financent plus facilement l’activité bar-tabac qui dégage une bonne rentabilité.
Concernant le marché des bars-brasseries, nous constatons un tassement des ventes avec une baisse du nombre d’acquéreurs. L’appétence pour ces métiers subit un recul, excepté pour les zones côtières qui restent toujours dynamiques. Sur ce marché, la frilosité des banques s’accentue, et celui-ci reste réservé aux professionnels confirmés disposant d’un apport minimum de 30 % et de réelles compétences de gestionnaire.”