Existe-il de mauvais millésimes ?
Avec les très gros efforts accomplis par les oenologues et vignerons, il n'existe plus de mauvais millésimes. Pour en trouver, il faut remonter aux années 1960, avec 1963, 1965 et 1968. Certes, tous les millésimes ne sont pas exceptionnels. Il y a souvent une alternance entre très bon, bon, moyen et petit. Évidemment, chacun ne souhaiterait boire que des millésimes exceptionnels. Mais ces années-là, les grands vins sont chers et il faut savoir les attendre (surtout pour les grands vins rouges et certains vins liquoreux).
Avantages des millésimes réputés petits
Actuellement, les petits millésimes sont trop souvent négligés, voire condamnés. Ils présentent pourtant l'avantage d'évoluer rapidement et d'être à des prix abordables. Très souvent le client goûte le vin, le trouve excellent, demande l'année, consulte sa carte des millésimes. S'il constate qu'il ne s'agit pas d'une grande année, il nuance son jugement... C'est alors le rôle du restaurateur de lui expliquer que le vin est à maturité, une qualité essentielle lors des accords vins et mets.
Millésimes et carte des vins
Doit-on indiquer le millésime sur la carte des vins ? Cette mention n'est pas obligatoire, sauf dans quelques cas particuliers (champagne millésimé, Alsace grand cru, etc.), mais lorsqu'il figure sur la bouteille, ce qui est généralement le cas, il faut le reporter sur la carte des vins, et éviter une erreur trop fréquente : le millésime indiqué sur la carte ne correspond pas au millésime disponible.
Parfois, le millésime ne figure pas sur la bouteille, il s'agit généralement d'un vin provenant d'un assemblage de plusieurs années.
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Publié par Paul BRUNET