Yoom, le dim sum en plein boum

Paris (75) Ouverture d'un cinquième établissement, création de recettes sur mesure, développement d'une gamme pour les grandes et moyennes surfaces… Le développement de la chaîne spécialisée dans les raviolis vapeur chinois suit son cours.

Publié le 09 mai 2016 à 11:58

En novembre dernier, Yoom inaugurait une cinquième adresse, aux Batignolles (Paris, XVIIe). La petite chaîne de restaurants spécialisée dans les dim sum (bouchées vapeur chinoises), créée en 2010 par Mikaël Petrossian et Benoît Guilbeau, grandit à son rythme. "Ce resto d'angle, rue des Dames, vers la mairie du XVIIe arrondissement, était une opportunité dans un nouveau quartier, précise Mikaël Petrossian. Il est ouvert 7 jours sur 7 et présente la même carte que les autres établissements, mais une décoration différente."

Cette nouvelle adresse fait en effet la part belle à une ambiance arty, entre papiers peints colorés et souvenirs de voyage vintage. "Nous avons beaucoup de demandes de franchise mais nous voulons rester artisanaux, nous misons sur un développement en propre, ce qui prend plus de temps", reprend le fils d'Armen Petrossian (à la tête du leader mondial du caviar). Après l'ouverture de leur premier restaurant en 2010 rue des Martyrs (IXe), un deuxième Yoom a été inauguré en 2012 à Odéon (VIe), un troisième la même année à la Maison de la Chine (VIe), un quatrième au 6e étage des Galeries Lafayette (IXe) début 2015 (très prisé de la clientèle chinoise) et le cinquième, donc, aux Batignolles en fin d'année dernière.

La carte est quasiment la même dans les cinq établissements et met en avant ces petits chaussons de pâte asiatiques farcis de légumes, poissons, viandes… Les raviolis Yoom sont entièrement faits main, pour la plupart dans un laboratoire situé près d'Angers (Maine-et-Loire). Quelques dim sum sont façonnés aux Galeries Lafayette et rue des Martyrs, où neuf personnes s'activent à plein temps. "Depuis le début de l'aventure, nous avons surtout évolué sur les pâtes, nous avons fait un vrai travail de sourcing sur la farine et avons amélioré notre savoir-faire, notamment sur un type de pâte très collante et difficile à maîtriser. Dans un dim sum, il y a peu d'ingrédients, ça paraît très simple à réaliser, mais ça doit être parfait ! Nous avons également fait évoluer nos recettes, moins fusion qu'à nos débuts." Celles-ci sont imaginées par Mikaël Petrossian, qui effectue chaque année un stage à Hong Kong et Macao.

Des créations sur mesure

Parmi les best-sellers de la carte : le dim sum de crevettes sauvages et Saint-Jacques fumées, le banh cuon aux crevettes sauce épicée au curry, le ravioli grillé au poulet et à la citronnelle… Une petite gamme sucrée a également été mise au point : pommes, citron et chocolat.

Yoom fournit en raviolis chinois un bon nombre de restaurants (Colette, le Café de l'Alma, le Café Marly, Pacificio à Milan…) et répond aussi à des demandes de chefs pour co-créer des recettes sur mesure, comme le dim sum homard et encre de seiche du restaurant Bon.

Un projet de gamme pour les grandes et moyennes surfaces, sous une autre marque, est dans les tuyaux, ainsi qu'une ouverture à l'étranger, "pourquoi pas à New York".


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Publié par Julie GERBET



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