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	du 13 janvier 2005	JURIDIQUE

RÉACTION

La Fagiht inquiète pour l'avenir de l'hôtellerie indépendante après l'extension de l'avenant du 13 juillet 2004

"L'extension de l'avenant n° 1 à la convention collective nationale de l'industrie hôtelière par le ministère du Travail constitue le dernier acte d'un processus que subit la profession depuis plusieurs mois, selon la volonté d'acteurs syndicaux patronaux qui n'ont pas hésité à signer un ensemble de mesures sociales dont le coût s'élève à plus de 14 % pour les entreprises indépendantes, et alors qu'aucune garantie de la pérennité des aides à l'emploi de l'État n'a été obtenue.

Sous couvert de "modernité", de "progrès social historique", l'avenant n° 1 bouleverse toute la philosophie de la convention collective nationale, et rompt totalement l'équilibre social recherché et trouvé en 1997, équilibre déjà fortement fragilisé par les lois Aubry et les incessantes augmentations de charges.

À l'heure où un groupe de travail spécialisé du Conseil national du tourisme finalise un rapport dont les conclusions démontrent la situation extrêmement critique des entreprises indépendantes du secteur, en particulier dans les zones rurales et dans les stations estivales et hivernales où plus de 20 % en moyenne des hôtels de tourisme ont disparu depuis 10 ans, la Fagiht considère qu'il est inconséquent d'accroître encore plus leurs charges.

L'avenant n° 1 du 13 juillet 2004, signé par l'Umih, le GNC, la CPIH, FO, la CFTC et la CGC et étendu pour application à toute la profession par arrêté ministériel du 30 décembre 2004, constitue un danger sans précédent pour la majorité des entreprises indépendantes de l'industrie hôtelière, mettant davantage en cause leur devenir au détriment de l'emploi et de leur rôle irremplaçable en matière d'aménagement du territoire." zzz74v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2907 Hebdo 13 janvier 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE