Observatoire
régional du tourisme L'année
2005 démarre en douceur à Paris et en Île-de-France
L'Ortif note le poids
important qu'ont eu les Européens dans la région capitale au cours du mois de janvier
dernier tandis que les clientèles américaines n'atteignent, elles, que la 4e
position.
D'ordinaire, le mois de
janvier subit toujours le contrecoup de la période des fêtes, traditionnellement
favorables à Paris et à l'Île-de-France. Janvier 2005 ne déroge pas à la règle.
Résultat : l'activité touristique démarre de manière extrêmement modeste.
En effet, selon les professionnels du tourisme
interrogés par l'Observatoire régional du tourisme Paris-île-de-France (Ortif), ce
début d'année montre un léger optimisme qui se traduit par 32 % d'opinions favorables
contre 27 % d'opinions défavorables.
Par ailleurs, aux dires des professionnels, l'activité est sensiblement identique à
celle enregistrée l'an passé.
La preuve ! Les chefs d'entreprise du secteur questionnés estiment à 41 % que
l'activité est en hausse comparativement à l'année précédente, contre 38 % estimant
qu'elle est régression.
S'agissant des nationalités les plus représentées dans la région capitale au cours du
mois de janvier, l'Ortif constate le poids important des Européens tandis que les
clientèles américaines n'atteignent que la 4e position. Pour ce qui concerne
l'hôtellerie, les principaux bénéficiaires de ce début d'exercice en demi-teinte sont
les établissements de catégorie moyenne (2 et 3 étoiles). Ces derniers considèrent le
mois de janvier comme étant plutôt bon à hauteur de 34 % (24 % mauvais et 42 % moyen).
Parallèlement, les hôtels haut de gamme semblent avoir souffert davantage puisque 33 %
décrivent le mois de janvier comme plutôt mauvais (0 % bon et 67 % moyen).
Autant d'éléments qui n'invitent guère à l'enthousiasme général. D'ailleurs,
février devrait enregistrer un nouveau fléchissement de l'activité. Et pour cause : si
l'on en croit l'état des réservations, 36 % des professionnels le disent mauvais alors
que 16 % seulement le perçoivent comme bon. Les vacances scolaires sont probablement la
cause de nombreuses désaffections.
Claire Cosson avec l'Ortif zzz20h zzz36v zzz22v |