du 14 avril 2005 |
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La
gérance libre est une bonne formule
Suite à un article sur la gérance libre
paru dans L'Hôtellerie
Restauration n° 2890.
Je gère un fonds en gérance libre depuis plus de 25 ans, et je peux vous dire que
cette formule est aussi très bien sans être liée à une durée si courte comme vous le
mentionnez.
Souvent un fonds mis en gérance libre sera un jour mis en
vente par le propriétaire. Aussi le fait-on prospérer, on lui donne de la valeur, mais
avec la clause de non-concurrence qui se limite à 10 km, on peut déjà rebondir
facilement. Ensuite si on ne tire pas de bénéfices en le quittant, le plus important est
notre renom et la preuve de notre savoir-faire.
Pour ma part, j'ai pu, en accord avec mes
propriétaires, constituer une société qui est devenue locataire du fonds à la
condition que j'en sois le majoritaire.
Ainsi je possède une société avec son identité qui est
à mon image. Par ailleurs, il faut aussi mentionner que les contrats que nous engageons
restent liés au fonds, et ce pour les commandes clients et les contrats de travail. Cela
donne quand même du poids envers notre propriétaire si du jour au lendemain il a une
idée saugrenue.
Je vous confirme donc que cette formule me
convient très bien et que le plus important est d'être bien conseillé, d'avoir une
bonne entente avec ses propriétaires et d'être un vrai professionnel.
Cela me fait sourire lorsque j'entends les
hypothèses qui sont faites sur une éventuelle vente de son fonds, car après tout, sa
vraie valeur est liée à l'image de son exploitant, et s'il est bon gestionnaire, le
fruit de son travail, c'est chaque mois qu'il le récolte.
Il ne faut pas attendre la vente X années pour dire 'J'ai bien gagné ma vie !'.
Un restaurateur zzz22v
Lettre ouverte à propos de la CRT
Avec le mois de janvier arrive également
l'heure des bilans. Me voilà à nouveau très surpris par le pourcentage 'énorme',
entre 2 et 3 %, que la Centrale de règlement des titres-restaurant prélève sur nos
remises de tickets- restaurant.
Alors qu'avec un banquier, il est possible de négocier un
prélèvement sur paiement carte bleue, il est, hélas, impossible d'envisager quoi que ce
soit avec la CRT, puisque sans concurrent, et que toutes les enseignes sont contraintes de
passer par eux.
Par la mise en place des tickets-restaurant, le gouvernement a fait les beaux jours des
gérants de cette société, sur
le dos de ceux qui payent déjà une TVA élevée, et que l'on ponctionne de plus sur les
tickets les plus petits, car ce sont eux qui sont réglés avec les chèques de la CRT.
Est-il possible d'obtenir un barème des pourcentages
prélevés afin de mieux appréhender le système de fonctionnement
de la CRT ?
En prenant l'exemple d'une remise de 500 tickets d'une valeur moyenne de 6,84 E
représentant une somme de 3 420 E, combien un restaurateur peut-il espérer récupérer ?
M. S.
Le Cuistot, l'Europe et la TVA
Maître Cuistot, sur un four penché,
Tenait dans une main son chéquier.
Maître Ministre, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé bonjour Monsieur le Cuistot,
Que votre chèque est joli, que votre argent est beau !
Sans mentir, quand votre TVA baissera,
Vous serez le phénix des hôtes de l'Europe !"
À ces mots, le Cuistot ne se sent plus de joie,
Et pour montrer sa belle cuisine,
Lâche son chéquier, vote 'Oui' et abandonne ses droits.
Le ministre s'en saisit et dit :
"Mon bon Cuistot, apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un impôt sans doute !"
Le Cuistot, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'il ne voterait plus.
(A. K. de Nice) zzz22v
Les restaurateurs et la loi Evin
Hier soir, nous sommes allés dîner avec quelques amis
dans un restaurant de la proche banlieue parisienne. À notre arrivée, le patron nous a
demandé si nous voulions être en fumeurs ou en non-fumeurs. Nous avons demandé espace
non-fumeurs. Ensuite, il a installé 6 personnes sur la rangée de tables voisines
toujours espace non-fumeurs. Toutes ces personnes fumaient ! Nous avons exprimé notre
mécontentement au patron qui nous a envoyés paître en disant que la loi Evin
n'avait pas à être respectée. Toute la soirée, nous avons subi la fumée, avec maux de
tête et yeux qui piquent. Comme il s'agissait d'un concert, les gens se levaient et
fumaient allègrement sous les panneaux non-fumeurs, précisant pourtant que 'la fumée
est dangereuse et gêne les artistes'.
De plus, le comble pour sortir de cet antre : il faut tirer la porte et non la pousser !
M. B. zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2920 Hebdo 14 avril 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE