LA SOCIÉTÉ DU LOUVRE
DÉBUTE L'ANNÉE EN DEMI-TEINTE
Le chiffre d'affaires consolidé de l'entreprise
française s'est rétracté de 1,6 % à 158,2 millions d'euros en données publiées. À
périmètre et taux de change constants, il progresse de 0,5 %.
présente dans le secteur hôtelier
(Louvre Hotels) et les produits de luxe (Baccarat et les parfums Annick Goutal), la
Société du Louvre, détenu à 44,1 % par le Groupe Taittinger, a débuté l'exercice
2005 en demi-teinte. Son chiffre d'affaires consolidé a de fait enregistré une baisse de
1,6 % en données publiées à 158,2 ME, selon les normes comptables IFRS. À périmètre
et taux de change constants et hors activité de promotion immobilière, les recettes se
révèlent cependant quasi stables à + 0,5 %. Une stabilité qui s'explique de la
manière suivante d'après les dirigeants du groupe : "Le chiffre d'affaires a
été influencé par l'effet Pâques et le fait que le mois de février 2005 comporte une
journée de moins qu'en 2004."
De bonnes performances pour
l'hôtellerie économique
Reste que l'on retrouve cette stagnation au
niveau de Louvre Hotels (entité née de la fusion de Concorde Hotels et Envergure) dont
les recettes globales ont atteint 130,8 ME au terme du premier trimestre 2005, soit une
légère augmentation de 0,5 % et de 1,6 % à données comparables.
Concrètement, le pôle économique de Louvre Hotels (Campanile, Première Classe, Kyriad)
a été affecté par une "forte diminution des activités de promotion
immobilière hôtelière (0,3 ME au premier trimestre 2005 contre 2,4 ME à
la même période de 2004)". Résultat : les ventes globales ont diminué de 1,5
% à 79,2 ME (+ 1,3 % à périmètre et taux de change constants et hors activité de
promotion immobilière). Il n'en demeure pas moins vrai que l'hôtellerie économique a
réalisé de jolies performances, en
particulier s'agissant du revenu par chambre disponible (RevPar). La preuve : cet
indicateur-clé du secteur hôtelier a progressé de 3 % pour la marque Campanile, 3,7 %
pour Première Classe et enfin 3,5 % pour Kyriad. Une progression qui provient à la fois
de l'amélioration de la fréquentation et de la hausse du prix moyen chambre. La chaîne
2 étoiles historique du groupe a en effet accueilli davantage de clients durant les trois
premiers mois de l'année que l'an passé (+ 2,2 points) tandis que ses recettes chambre
ont en revanche stagné (- 0,7 %).
Redressement de l'activité de
l'hôtellerie de prestige
Pour sa part, Première
Classe a gagné 1,8 point d'occupation et + 0,8 % au niveau de son prix moyen chambre.
Quant au réseau Kyriad, sa fréquentation a perdu 0,1 point alors que son prix moyen a
bondi de 3,7 %. Parallèlement, l'hôtellerie de prestige (Hôtel de Crillon, Hôtel
Martinez
) a vu un redressement sensible de son activité (+ 1,9 point d'occupation
et + 2,1 % du prix vente moyen) et bénéficié de la montée en puissance de l'hôtel du
Palais de la Méditerranée. Le tout se traduisant par un chiffre d'affaires en croissance
de 3,7 % en données publiées (51,6 ME) et 2,9 % à périmètre constant. Enfin
concernant les produits de luxe, autant dire que la tendance est mitigée. Pénalisé par "la
parité monétaire et un mois de mars peu actif" indique le groupe, Baccarat a
perdu 6,1 % de chiffre d'affaires. Une baisse ramenée à 3,6 % à taux de change
constants. Les recettes des parfums Annick Goutal se sont, quant à elles, établies à
1,6 ME, soit + 3,4 % à périmètre et taux de change constants. zzz36v zzz36
C. C. |