du 27 octobre 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
AU GROUPEMENT DES CHAÎNES (GNC) RHÔNE-ALPES
ANDRÉ DAGUIN EN VISITE
Lyon (69) La faconde du président confédéral de l'Umih a séduit l'auditoire. L'occasion était belle de faire passer quelques messages
Jacques Bellin, président national du GNC, Gilles Valentin, président de l'Umih Rhône-Alpes, Jean Mayu, président du GNC Rhône-Alpes-Auvergne, et André Daguin, président confédéral de l'Umih. |
Nous
faisons le même métier, à la même échelle." En quelques mots bien sentis,
André Daguin a tout dit, ou presque. Devant l'assemblée générale du GNC Rhône-Alpes,
réunie au Novotel Part-Dieu, le président de l'Umih a démontré qu'il avait le verbe
facile et le sens des formules bien senties.
"Ma présence à ce genre d'assemblée
générale n'est pas rare, à plus forte raison quand le problème de la baisse de la TVA
est à l'ordre du jour. Il est intéressant de remarquer que le GNC possède une
organisation plus moderne basée sur la région, ce qui est cohérent puisque c'est au
niveau des régions que se prennent les décisions économiques. Et puis Rhône-Alpes, le
Rhône et Lyon restent des secteurs importants pour le GNC. Enfin, comment imaginer les
chaînes hôtelières dissociées du reste de la profession ? Vous savez, il n'y a pas
d'énormes différences entre les petits et le géant Accor, qui est une nuée de petits
et de moyens : les problèmes abordés sont les mêmes", explique André Daguin.
"C'est vrai que l'unité s'impose puisque les problèmes sont les mêmes. Nous
sommes simplement dans la concurrence et les solutions sont collectives",
renchérit Jacques Bellin, président national du GNC, qui admet bien volontiers que
"si l'année 2005 devrait se révéler globalement meilleure que 2004", on
reste encore "loin de ce que l'on pourrait faire en matière de score".
Comme souligné par André Daguin, le problème de la baisse de la TVA au 1er
janvier 2006 fit l'essentiel des débats. Le président national de l'Umih n'ose imaginer
que la profession n'obtienne pas gain de cause. "Si la baisse n'arrive pas ? C'est
la guerre ! Il faut davantage canaliser que mobiliser. Ce serait un si gros mensonge et un tel cataclysme social et fiscal que je ne vois
pas comment nous ne l'aurions pas. Nous sommes dans une situation similaire au bâtiment
qui gardera son taux réduit. Il est important de souligner que cette baisse profitera aux
salariés, aux clients et aux installateurs : nous créons la prospérité avant de
vouloir en profiter", dit encore André Daguin, avant de souligner que depuis "4
ou 5 ans", le secteur hôtelier a fait tellement d'efforts en matière
d'avancées sociales "que nous ne pourrions pas payer si le taux réduit
n'arrivait pas".
Lui aussi balaie d'un revers de main l'antique
querelle entre les chaînes et les indépendants, preuve que la profession est désormais
sur la même longueur d'ondes.
"Les indépendants sont aussi
concurrents entre eux, et peut-être même davantage qu'ils ne le sont avec les chaînes.
Nous faisons le même métier. Les faits sont en train de le démontrer. Le débat est
désormais archaïque et il est inimaginable de rester seul dans un hôtel."
Jean-François Mesplède zzz74v
Questions à
Jean
Mayu, président du GNC Rhône-Alpes-Auvergne, regroupant 9 départements (Ain,
Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Rhône, Savoie, Haute-Savoie) pour 79
adhérents d'hôtels de chaîne, toutes catégories confondues. Propos recueillis par J.-F. M.
L'Hôtellerie
Restauration Où se situait
l'importance de cette AG ? Allez-vous
communiquer à nouveau sur vos métiers ? Y a-t-il un
discours nouveau en la matière ? En est-il
fini de la vaine querelle entre les chaînes et les indépendants ? |
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2948 Hebdo 27 octobre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE