du 17 novembre 2005 |
RESTAURATION |
À DOMICILE
Jean-Claude Aiguier invite les gens chez eux
Saint-Étienne-lès-Remiremont (88) À 64 ans, le célèbre chef vosgien Jean-Claude Aiguier poursuit sa quête du goût et chausse la toque de cuisinier à domicile.
Neuf
ans déjà que le restaurant Les Abbesses d'Épinal, alors étoilé au Michelin, a
fermé. Pour autant, Jean-Claude Aiguier, le célèbre chef vosgien, n'a pas tourné le
dos à sa passion. À 64 ans, celui qui fait figure de référence dans le monde
gastronomique lorrain s'est lancé un nouveau défi. "J'invite les gens chez eux",
résume-t-il joliment. Comprenez que Jean-Claude Aiguier exerce désormais ses talents
comme chef à domicile. "C'est un nouveau métier qui s'avère passionnant à bien
des égards", assure ce grand amoureux des forêts vosgiennes. Le chef se met
également au service des entreprises de la région pour leur repas d'affaires : "Après
la fermeture des Abbesses, beaucoup de patrons ont regretté ne plus pouvoir manger chez
moi. C'est comme ça que tout est parti".
En près 40 ans de carrière, l'autodidacte
Jean-Claude Aiguier a accumulé les expériences. Sa cuisine originale imaginée avec
"des produits qu'on trouve seulement en Lorraine" a séduit Bernard
Blier, Charles Pasqua, Romy Schneider et même Jacques Chirac. Toute sa conception de la
gastronomie est d'ailleurs résumée dans son livre La cuisine lorraine de Jean-Claude
Aiguier (Gérard Louis Éditeur, 1998). Les amoureux de la bonne table y découvriront
la recette du Sandre en écailles et ses andouilles du Val d'Ajol ou les Cannellonis et
leur confit de canard et cèpes. Des Vosges bien sûr.
JT/JBP zzz22v
SARL Aiguier
30 route de Seux
Saint-Etienne-lès-Remiremont
88200 Remiremont
Tél. : 03 29 23 96 87
Un chef vosgien
invente les cours de cuisine à domicile
"Au
départ, mon idée était de travailler dans un restaurant. Mais si je pense être un bon
chef, je ne suis pas un grand nom de la gastronomie." Après 16 ans dans les
cuisines de l'armée et une traversée du désert consécutive à la faillite de son
propre restaurant en 1990, "j'étais un bien piètre homme d'affaires",
confesse-t-il. Francis Montandrau a remis le pied à l'étrier. D'une drôle de manière. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2951 Hebdo 17 Novembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE