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	du 15 décembre 2005	CAMPUS

LES BASES D'UN PARTENARIAT ONT ÉTÉ ÉTABLIES À NÎMES

L'Inde choisit l'Institut Vatel pour sa formation supérieure

Une délégation indienne a découvert la France et élaboré un plan d'action qui devrait commencer à se concrétiser en 2006.

Après la signature du partenariat, la délégation a notamment effectué une visite dans le vignoble des Costières de Nîmes et au pont du Gard.

Pierre angulaire de l'expansion de l'Institut Vatel, l'ouverture sur le monde a trouvé une nouvelle fois sa concrétisation avec la signature à Nîmes d'un partenariat très prometteur. Celui-ci associera, dès le début de l'année prochaine, la structure présidée par Alain Sebban et l'ensemble des écoles publiques indiennes formant aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration. Une délégation regroupant 6 responsables de ces écoles était emmenée par Narinder Sinhg Bhuie, directeur de l'enseignement hôtelier au ministère indien du Tourisme, et accompagnée par Henri Magne, le directeur du développement international de Vatel.
Dans le cadre de la partie studieuse de ce séjour, les deux parties ont évoqué leurs atouts et leurs attentes. Ainsi, Vatel a mis en avant son savoir-faire en matière de formation supérieure, puisque c'est à ce niveau qu'est destiné le partenariat, et son habitude à travailler avec des étudiants étrangers (une cinquantaine est d'ailleurs déjà accueillie chaque année à Nîmes).
Les personnalités indiennes ont, quant à elles, fait part de leur souhait de voir leurs enseignants formés aux méthodes pédagogiques françaises, et surtout de la possibilité de voir leurs élèves bénéficier, à l'issue d'un séjour dans l'Hexagone, d'un diplôme reconnu dans les deux pays. Narinder Sinhg Bhuie n'a pas caché non plus qu'il espérait également profiter de ce partenariat pour promouvoir la gastronomie indienne en France et au-delà en Europe avec l'installation, par la suite, de certains de ses élèves. Interrogé sur l'infidélité que l'Inde fait ainsi au Royaume-Uni - un partenaire beaucoup plus naturel -, il a également souligné qu'après avoir exploré les possibilités offertes par d'autres pays, la France, par l'image qu'elle véhicule dans son pays en matière de cuisine et de vins, était finalement le partenaire le plus 'logique'.
Alain Sebban a souligné pour sa part que cette étape allait permettre d'aider des étudiants d'un très bon niveau à s'ouvrir à l'international. Une sorte d'élite qui trouve sa place dans les 12 établissements de niveau secondaire et 24 de niveau supérieur placés sous la responsabilité de Narinder Sinhg Bhuie. "Des étudiants qui présentent de nombreuses qualités. Ils sont parfaitement anglophones, sérieux, volontaires et travailleurs…", a-t-il conclu.
Jean Bernard zzz68

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L'Hôtellerie Restauration n° 2955 Hebdo 15 décembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE