du 26 janvier 2006 |
CONJONCTURE |
RECORDS DE FRÉQUENTATION
Bilans contrastés pour Céret et Lodève
Languedoc-Roussillon Les professionnels cérétans sont les grands gagnants de l'été avec une fréquentation en très nette hausse. Impact plus limité à Lodève, où 'l'effet viaduc' aura davantage pesé sur la fréquentation.
Le musée d'art moderne de Céret a battu son record de fréquentation à l'occasion de l'expo consacrée aux peintres Matisse et Derain. |
Expo Braque et Friesz à Lodève (Hérault), Matisse et Derain à Céret (Pyrénées-Orientales), les deux principaux pôles culturels du Languedoc-Roussillon auront attiré au total près de 150 000 visiteurs avec une moyenne de 1 000 visiteurs par jour à Céret. Du jamais vu depuis la création du musée. "De juin à fin octobre, le flux de touristes aura été ininterrompu, commente la propriétaire de l'hôtel Sors, implanté à quelques mètres de l'entrée du musée d'art moderne. Et si la majorité des réservations ne dépassaient pas les 2 nuitées, le plein aura été fait durant toute la durée de l'expo, soit de fin juin à mi-octobre. Un bilan largement positif qui s'explique par la notoriété des peintres et des oeuvres exposées au public." Même appréciation du côté de l'Hôtel-Restaurant des Feuillants où ces bons chiffres de fréquentation ont permis à l'établissement de se refaire une santé après 2 années difficiles. "L'effet Matisse a joué à fond en drainant une clientèle française et étrangère plutôt huppée. Et avec une moyenne de plus de 150 couverts par jour, c'est au niveau de la restauration que les retombées auront été les plus importantes", indique Frédéric Szentes, l'un des 2 nouveaux cogérants de l'établissement.
Un plus pour le Lodévois
À Lodève, ce
sont 38 000 visiteurs qui auront franchi la porte du musée Fleury durant les
4 mois de l'expo Braque. Premier constat, si l'impact sur l'hôtellerie locale s'avère moindre qu'à
Céret, les 25 points de restauration de la ville ont pour leur part largement
profité de ce surcroît de clientèle. "Nous avons eu du mal à
capter ces touristes qui visitaient le musée pendant la journée et qui
choisissaient majoritairement un hébergement en dehors de la ville, constate
Gabriel Escudié, le propriétaire de l'Hôtel de la Paix (Logis de
France). Mais l'A75 et l'ouverture du viaduc de Millau ont dopé nos taux
d'occupation compte tenu de la saturation du parc millavois observée cet été."
Avec un total de 77 chambres réparties sur
3 établissements, l'hôtellerie lodévoise a pu en effet miser sur
sa proximité avec cette autoroute pour augmenter ses parts de marché.
"Si le taux d'occupation moyen est actuellement de l'ordre de 40 %, nous prévoyons
une augmentation progressive de ce résultat. L'A75 draine de nouveaux clients
potentiels dans notre secteur, à nous d'en profiter", reconnaît
Blandine Castanier à l'Hôtel du Nord. Pour Robert Lecou, député-maire
de la ville, Lodève est appelée à devenir une 'ville étape
de l'A75', au même titre que l'agglomération de Millau. "À
ce titre, la création d'un hôtel supplémentaire pourrait contribuer
à renforcer notre positionnement sur l'axe stratégique qui va de Clermont-Ferrand
à Montpellier. De quoi conforter également notre statut de ville d'art
et d'histoire à travers l'augmentation de nos capacités d'accueil."
David
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L'Hôtellerie Restauration n° 2961 Hebdo 26 janvier 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE