du 26 janvier 2006 |
LA UNE |
Baisse de la tva sur la restauration, "c'est foutu pour l'instant" : c'est en ces termes de dépit plus que de colère qu'André Daguin est sorti de l'entretien de mardi soir à Matignon au cours duquel le Premier ministre a confirmé aux dirigeants des organisations professionnelles l'échec de la demande de la France de la baisse de la TVA en restauration. Certes, depuis quelques jours, les informations savamment distillées depuis Bruxelles ou du ministère des Finances préparaient les restaurateurs à la mauvaise nouvelle. Et mardi soir, à la suite d'un énième conseil Ecofin qui entérinait les décisions prises la veille à Versailles lors de la réception royale réservée à Angela Merkel par Jacques Chirac (lire notre édito en page 2), c'était la confirmation de l'opposition de l'Allemagne à la demande française. On se prit, le temps d'un songe, à regretter l'ami Gerhard Schröder, mais on ne refait pas l'Histoire. Malgré tout, les dirigeants de la profession, et d'abord l'emblématique André Daguin devenu un personnage incontournable du paysage médiatique, ne s'avouent pas vaincus. Ils ont obtenu un rendez-vous pour le mois prochain avec Dominique de Villepin pour faire le point des problèmes auxquels la profession est confrontée depuis des années. Entre-temps, le conseil d'administration de l'Umih qui doit se réunir le 7 février recevra MM. Renaud Dutreil et Léon Bertrand, ministre du Commerce et des PME pour l'un, du Tourisme pour le second. On espère une écoute attentive aux arguments d'une profession qui ne veut pas baisser les bras, mais éprouve aujourd'hui (lire les réactions en page 32) la pénible sensation de "s'être fait balader" par les politiques. Or, d'importantes échéances électorales s'annoncent, période généralement propice à la satisfaction des revendications les plus légitimes. Il n'empêche, le temps est compté. |
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Sécurité alimentaire, grippe aviaire : vous pouvez rassurer vos clients : pour lutter le plus efficacement possible contre la grippe aviaire, la France a pris des mesures sévères en s'appuyant sur le principe de précaution ; les volailles mises sur le marché français sont saines. Par ailleurs, pour combattre ce fléau à la source, 94 États ont décidé la semaine dernière de mettre des moyens en commun. Ces mesures devraient rassurer le consommateur plutôt que l'affoler. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2961 Hebdo 26 janvier 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE