du 9 mars 2006 |
PERSPECTIVES |
Table ronde de l'Umih de l'Isère
Les réflexions 'Recrutement et formation'
Grenoble (38) C'est devant un public restreint (Saint-Valentin oblige !), mais attentif, que le président de l'Umih 38 a lancé, le 14 février, dans l'amphithéâtre du lycée des métiers de l'hôtellerie et du tourisme, sa traditionnelle table ronde 'Recrutement et formation dans les métiers de l'hôtellerie-restauration'.
Ce rendez-vous annuel est important. Il nous permet de mesurer l'évolution de nos métiers en termes d'image auprès des jeunes. Beaucoup d'organismes et de villes organisent des forums et rencontres pour l'emploi. Ne pourrait-on pas regrouper ces forums en un seul rendez-vous plus retentissant et certainement moins coûteux ?", lançait en préambule Gilles Valentin, président de l'Umih 38. On retiendra de cette table ronde 3 constats.
La difficulté de mesurer l'impact de l'avenant
à la CCN, d'abord. Seule certitude, les classes de cuisine affichent complet
à l'IMT de Grenoble, et la tendance est identique côté cuisine
et salles à l'Ifpac de Bourgoin-Jallieu. "À cela s'ajoute une forte
mobilisation des maîtres d'apprentissage, plus impliqués dans la formation
des jeunes", se félicite Thierry Joseph, directeur de l'Ifpac. "Le métier
de cuisinier a totalement changé ces 20 dernières années. Aujourd'hui,
l'apprenti est mieux
considéré.
Les maîtres d'apprentissage s'impliquent plus dans la formation des apprentis,
mettent en confiance jeunes et parents. Le but de l'exploitant est de former pour
garder le jeune, pérenniser un poste vacant", confirme Gilles Arthur, cuisinier
de l'hôtel Araucaria de La Plagne (73). Enfin, si Sandrine Decis ne peut parler
d'impact de l'avenant à la CCN à ce jour sur les adultes, son
agence ANPE a enregistré une baisse significative de l'offre en 2005 (4 072
contre 4 926 en 2004) sur l'agglomération grenobloise. "Et qu'en est-il
du contrat nouvelles embauches ? C'est 300 000 contrats signés depuis sa
création, dont 80 000 en CHR. Mais quel impact a-t-il eu en Isère ?",
lançait ensuite le président de l'Umih 38. Le constat est là,
plus mesuré. "Il y a eu effectivement des contrats CNE signés, mais
les services n'ont pas constaté un engouement spécial pour ce contrat
plus qu'un autre", indiquait Antoinette Pascual, de l'ANPE d'Échirolles.
Enfin, 3e constat
: le système de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) a mis du temps
à se mettre en place, mais il fonctionne.
"Il contribue à la fidélisation des salariés", affirme Christiane
Foex, responsable à Lyon du Fafih.
Nathalie
Ruffier zzz68v zzz74v
Parmi
les participants à cette table ronde de l'Umih 38, Sandrine Decis, directrice
de l'ANPE d'Échirolles (1er rang), Gilles Arthur,
cuisinier de
l'hôtel Araucaria (2e rang) et Thierry Joseph, directeur de l'Ifapc
(3e rang, au milieu).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2967 Hebdo 9 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE