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	du 09 mars 2006	COURRIER DES LECTEURS

Notre établissement compte quelques chambres non-fumeurs (8 sur 22). Nous avons apposé le logo non-fumeurs sur la porte des chambres. Malgré cela, certains clients peu respectueux fument quand même dans ces chambres, ce qui nous oblige à pulvériser des produits antitabac puissants, à laver couvre-lits et rideaux, et de faire un shampooing moquette, et ce, sans garantie d'avoir entièrement éliminé les odeurs de tabac froid.
Quel recours avons-nous ? Y a-t-il une procédure à mettre en place ?    (H. R. de Barr)

Il convient lors de la réservation de la chambre d'hôtel par vos clients de bien leur demander s'ils souhaitent une chambre fumeurs ou non-fumeurs. Veillez aussi à ne pas laisser de cendrier dans les chambres ou tout autre petit récipient qui peut faire office de cendrier.
Si malgré toutes ces précautions, vous avez encore des clients qui fument dans les chambres non-fumeurs, sachez que vous pouvez leur facturer la remise en état de la chambre pour supprimer l'odeur de tabac.
Mais pour que cela soit possible, vous devez au préalable le préciser clairement sur vos panonceaux de tarifs, aussi bien à l'accueil que dans les chambres, sans oublier de mentionner le montant que vous entendez facturer à vos clients.
Sachez en outre, qu'il existe un produit très efficace pour détruire les odeurs de tabac froid.
Il s'agit du produit Nolfax qui est un destructeur naturel d'odeurs aux extraits de plantes.
C'est un composé soluble dans l'eau à base d'huiles essentielles de plantes (cyprès, sarriette, eucalyptus, menthe, pin, romarin et girofle).
Les extraits de plantes sont sélectionnés et rigoureusement associés au cours d'un processus précis de solubilisation dans l'eau. En cas de pollution permanente, un traitement constant, par diffusion aérienne, donne des effets spectaculaires dans le lavage de l'air, l'oxygénation, l'ionisation, avec une impression de fraîcheur et de bien-être. Nolfax détruit également les acariens et présente des et bactériolytiques.
Ce produit est biodégradable, son PH est neutre et ne présente aucune toxicité.
Nolfax n'est pas un parfum masquant mais un oxydoréducteur des odeurs et des pollutions.
Naturel et bon marché, Nolfax détruit les odeurs de fumée de cigarettes, de cigares, de pipes, de moisi, de transpiration (matelas, oreillers, traversins…), etc. L'expertise du produit réalisée par le laboratoire officiel du ministère de la Consommation a permis d'établir son innocuité totale : orale, oculaire et cutanée. On peut pulvériser Nolfax sur tous les supports textiles (rideaux, oreillers, traversins, couvertures, etc.), ce qui est très utile en cas d'odeurs de transpiration ou de moisi. Après le passage d'un fumeur de pipe ou de cigare, il est souvent impossible de relouer la chambre le lendemain. Avec Nolfax, on pourra la relouer le soir même à un fumeur et le lendemain à un non-fumeur.
Pour une meilleure efficacité du produit, pulvérisez le produit dans la chambre tout en aérant pendant le nettoyage de celle-ci.
De plus, le produit agit également sur les acariens par acidose d'oxygène (ils ne supportent pas l'apport d'oxygène).
Enfin, le produit est 2 à 3 fois moins cher qu'un destructeur d'odeur classique.
La recharge du pulvérisateur de 600 ml revient à 1,80 E !
JLD Promotion - La Levanchée - 39570 courlaoux - tél. : 03 84 35 33 98 - fax : 03 84 35 33 98 - jldprom@wanadoo.fr - www.jldprom.fr  zzz42x

Faut-il délivrer un bulletin de paie au stagiaire ?

Après avoir demandé des stagiaires dans un lycée hôtelier pour les former à mon tour dans le monde de la restauration, j'aimerais savoir s'il est possible de les rémunérer officiellement ? Et si tel est le cas, cela rentre-t-il dans mes frais 'traitements et salaires' ? À quelle hauteur minimum et maximum doit être fixé le salaire ? Dois-je fournir un bulletin de paie et déclarer les stagiaires comme tels ou comme salariés auprès des organismes ? Sachant qu'ils viendraient pour une durée de 6 semaines maximum et qu'ils sont en fin de 1^re année CAP ou BEP.    (C. R. par courriel)

Si vous recrutez des stagiaires sous couvert d'une convention de stage, vous n'êtes pas obligé d'établir un bulletin de paie si vous versez une gratification inférieure ou égale à 30 % du Smic applicable au 1^er janvier de l'année civile en cours. Par contre, si la somme versée dépasse 30 % du Smic, la gratification est assimilée à
un salaire et exige la délivrance d'un bulletin de paie.
Les sommes versées sont alors soumises dans leur intégralité aux cotisations patronales et salariales de Sécurité sociale.
Selon l'administration, la limite de 30 % du Smic doit continuer à se calculer sur la base de 169 heures par mois, et ce, malgré l'abaissement de la durée légale du travail (Circulaire Acoss 27-7-2000), ce qui donne un seuil à ne pas dépasser de 169 h x 8,03E = 1 357,07 E, soit 407,12 E.
Si vous les rémunérez au-delà de ce montant, vous devez établir un bulletin de paie.
Sachant que pour apprécier la limite de 30 % du Smic, vous devez prendre en compte non seulement la rémunération espèces, mais également les avantages en nature nourriture et logement dont bénéficie le stagiaire (Cass. Soc. 22-5-1997).
Ce qui signifie que dans la mesure où vous nourrissez le stagiaire à raison de 2 repas par jour, cela fait 44 repas à 3,11 E, soit 136,84 E.
Donc, au titre des avantages en nature, vous avez déjà 136,44 E. Vous ne devez donc pas leur verser une indemnité supérieure à 270,28 E pour ne pas délivrer de bulletin de paie, car 270,28 + 136,84 = 407,12 E, soit la limite pour que cette somme conserve le caractère de gratification et non de salaire soumis à l'obligation de cotisation. zzz60r

Les deux jours de repos hebdomadaire ne sont pas forcément consécutifs

Est-il normal de ne pas avoir 2 jours de repos non consécutifs ?
(Christine sur le forum de L'Hôtellerie Restauration)

Tous les salariés des CHR ont droit à 2 jours de repos par semaine, conformément à l'art. 21 de la CCN des CHR du 30 avril 1997. Mais ce même article donne la possibilité aux employeurs de ne pas accorder ces 2 jours de façon consécutive.
En effet, ce repos hebdomadaire peut se décomposer en 1 jour et 2 demi-journées non consécutives.
Exemple : un salarié peut être en repos le samedi matin, le lundi et le mardi matin, sachant que si l'employeur donne un jour de repos isolé, il doit faire attention à ce que le salarié ait bien droit à un repos de 35 heures consécutives minimum entre les 2 journées travaillées.
En reprenant notre exemple, le salarié termine son service le dimanche soir à minuit. Il prend un jour de repos le lundi. Par conséquent, l'employeur ne peut le faire travailler avant mardi 11 heures. Pour savoir si le salarié a bien 1 demi-journée de repos, sachez qu'on l'apprécie par rapport aux demi-journées de travail. En effet, une demi-journée de travail est limitée à 5 heures de travail consécutives maximum, avec une amplitude de 6 heures. Autrement dit, un salarié bénéficie réellement d'une demi-journée de repos, à la double condition que sa demi-journée de travail - y compris les temps de pause - se termine 6 heures maximum après avoir commencé, et que dans cette plage horaire, il a réellement travaillé au maximum 5 heures. Les principes que nous vous rappelons constituent les possibilités prévues par l'article 21 de la convention collective : il ne s'agit nullement d'une obligation. zzz60t

Cabinet de vente de licence IV

Souhaitant vendre la licence IV de mon hôtel, pourriez-vous me communiquer les coordonnées de sociétés spécialisées dans la vente de licence IV afin qu'elles puissent effectuer une évaluation du prix de vente ?    (T. M. par courriel)

Vous pouvez vous adresser à l'un des deux cabinets suivant, spécialisés dans la vente, l'achat et le transfert de licence IV sur tout le territoire.

Cabinet Delmas Ethuin - 22 rue de l'abbé Carton - 75014 paris - tél. : 01 45 39 30 71 - fax : 01 43 95 03 15 - francois.ethuin@wanadoo.fr - www.licences4.com

Cabinet Salvan - 33 bis avenue Duquesne - 75007 paris - tél. : 01 45 50 20 30 - fax : 01 45 50 20 24 - thierry.salvan@licence4.fr - www.licence4.fr  zzz66b