du 23 mars 2006 |
DES MÉTIERS, UN AVENIR |
LA SAVEUR À PETIT PRIX
Pascal Ducros, homme de saveurs, chef… d’entreprise
Créateur dans l’âme, Pascal Ducros, 42 ans,
investit avec succès le créneau de la gastronomie abordable et rapide depuis
2004. Après une et bientôt deux boutiques en propre, l’Isérois se lance dans la
franchise. En France, comme à l’étranger. Son Pivano aurait déjà séduit les
Japonais ! Créer, innover… Cet ancien de l’école Lesdiguières de Grenoble n’a
pas hésité à travailler 15 ans en Asie et dans le Pacifique après avoir fait ses
classes chez des chefs étoilés (Michelin) de Grenoble, Londres et La Haye. Mais
c’est en France qu’il a choisi de déployer son concept innovant et gourmand : la
saveur à petit prix, version snack gastronomique… Installé à Grenoble au 33,
avenue Alsace-Lorraine, Pascal régale depuis septembre 2004 de ses tartines
grillées, carpaccios de légumes, soupes, gratins et autres plats cuisinés à
partir de produits frais et de qualité. Résultat : son Pivano ne désemplit pas
et Pascal va ouvrir une seconde boutique en propre au coeur de Grenoble, en
septembre prochain : 100 m2 sur deux étages à deux pas de la place Grenette. Le
succès de son enseigne tient à trois éléments forts : sa gamme de produits
goûteux et sains (voire bio pour certains), la rapidité d’un service de qualité
(boutique ouverte de 7 h 15 à 19 heures, et depuis novembre 2005, livraison aux
entreprises), un style épuré d’inspiration asiatique qui offre quiétude et
confort. “On sent qu’il y a vraiment un engouement autour d’un concept comme Pivano”, se félicite le chef d’entreprise (10 salariés aujourd’hui, 12 dès cet
automne). Récemment invité au Japon pour présenter son Pivano à de puissants
investisseurs, Pascal a séduit ! Une centaine de Pivano dont une première
boutique au coeur de Tokyo en 2006 pourrait fleurir au Japon. Mais le Chef garde
raison et poursuit le développement de sa franchise en France. “Notre objectif
est de trouver des personnes qui partagent notre passion pour la nourriture, et
notre intérêt pour le goût, le frais, le naturel, la qualité et… l’innovation.”
Sa franchise peut bien sûr aider des restaurateurs en mal d‘innovations. “C’est
un concept d’avenir et d‘une grande souplesse opérationnelle qui offre un
excellent contrôle des coûts et une flexibilité dans la gestion des ressources
humaines pour un investissement somme toute limité”, assure le chef…
d’entreprise.
Nathalie Ruffier zzz22v 969n33
Pascal Ducros
Pivano
33, avenue Alsace Lorraine
38000 Grenoble
04 76 50 62 13
www.pivano.fr
ZOOM Umih 38 : “Nous attendons entre 3 000 et 4 000 personnes à Grenoble”
Après Lyon en 2005, Grenoble en 2006. Gilles
Valentin, président de l’Umih 38, ne cache pas sa satisfaction d’accueillir les
deux bus Des Métiers, Un Avenir au coeur de sa ville, sur la place André Malraux,
voisine de la CCI de Grenoble. Mieux, les professeurs de cuisine et de service
de l’Institut des Métiers et Techniques (IMT) officieront sous un vaste
chapiteau installé à deux pas. “Il nous semble particulièrement important de
présenter en visu et en temps réels ces métiers aux jeunes et aux moins jeunes
que nous accueillons de 9 h 30 à 18 heures”, précise l’élu. Établissements
scolaires, instituts de formation aux métiers du CHR, missions locales et Anpe
ont été informés tous azimuts en amont. Objectif : accueillir entre 3 000 et 4 000 personnes sur la journée. “Pour la première fois, c’est la profession qui
vient au-devant des jeunes et essaye de les intéresser à nos métiers. Le
toilettage de la convention collective a rendu plus lisible notre profession,
désormais comparable, en termes de conditions de travail et de rémunération, à
bien d’autres secteurs. Il nous faut désormais l’afficher haut et fort. La
campagne Des Métiers, Un Avenir répond précisément à cet objectif”, se félicite
Gilles Valentin. Mais le président de l’Umih 38 y voit également deux autres
intérêts majeurs. La manifestation dépasse le seul cercle de l’Umih, “c’est
toute la profession qui se serre les coudes là-dessus, et c’est très bien”. Elle
incite également les professionnels à sortir de leur individualisme. “C’est une
forme de communication auprès de nos professionnels. Bien des chefs d’entreprise
ne considèrent pas les avancées sociales comme un vrai levier sur lequel ils
peuvent s’appuyer. Notamment pour recruter”, insiste le président de l’Umih 38.
Le restaurateur espère également mobiliser les élus locaux pour cette journée
phare. “Beaucoup prennent aujourd’hui l’initiative d’organiser dans leurs
communes des forums pour l’emploi auxquels nous répondons présents. Tous
devraient donc logiquement soutenir notre initiative !” |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2969 Hebdo 23 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE