du 30 mars 2006 |
VIE PROFESSIONNELLE |
LE SYNDICAT NATIONAL DE LA RESTAURATION RAPIDE EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
SÛRETÉ ALIMENTAIRE ET POLITIQUE SOCIALE EN PRÉOCCUPATIONS PRIORITAIRES
C'est au tour de la Bourse de Paris au Palais Brongniart d'accueillir l'assemblée générale du Snarr (Syndicat national de la restauration rapide) le mercredi 29 mars. Interview express de son président Jean-Paul Brayer sur les différents thèmes traités.
Propos recueillis par Pascale Carbillet
Jean-Paul Brayer, président du Snarr, et administrateur délégué du groupe Quick et président de Quick France . |
L'Hôtellerie
Restauration : Cette année
votre assemblée générale ne se déroule que sur une demi-journée
contrairement aux années précédentes. Quelle en est la raison ?
Jean-Paul Brayer
: Une demi-journée est largement suffisante pour faire le tour de tous les
sujets. Le Snarr (Syndicat national de la restauration rapide) est un syndicat bien
structuré. Nous avons des commissions qui travaillent toute l'année sur
les thèmes essentiels. Nous profitons de cette assemblée générale
pour faire une synthèse avec les membres même des commissions. La commission
sociale va venir présenter son travail de l'année et les orientations
pour l'année 2006 ainsi que la commission santé et sécurité
alimentaire.
Quels sont les thèmes qui seront
plus particulièrement développés par la commission des affaires sociales
?
Le plan de révision de la structure
de la grille salariale. Nous avons des négociations salariales tous les ans.
Mais là il s'agit d'un travail qui va s'étaler sur 18 mois, afin de
revoir la grille en profondeur. Il convient d'examiner chaque fonction et niveaux
par rapport à la réalité du terrain. Certaines fonctions ont disparu,
d'autres ont évolué. La refonte de cette grille se fait dans le cadre
d'une négociation globale avec nos partenaires sociaux. Il s'agit d'un travail
de fourmi important.
Autre sujet qui sera abordé :
le Fonds d'action social. Il est nécessaire de rappeler qu'il est là
pour aider les salariés. Certes il y a beaucoup de dossier transmis, mais il
reste encore des sommes disponibles et chaque adhérent doit voir pour en faire
profiter ses salariés. Ce fonds fonctionne bien, mais il pourrait être
encore plus dynamique.
La mise en place de la nouvelle
réglementation comme le paquet hygiène a-t-elle posé des problèmes
particuliers aux adhérents du Snarr ?
Le taux de formation en ce qui concerne
l'hygiène est très élevé dans nos métiers. La mise en place
de cette réglementation
n'a pas été un problème dans la mesure où nous n'étions
pas en retard. Quant à l'étiquetage, de nombreuses entreprises de notre
syndicat avaient déjà pris conscience des besoins d'information du consommateur.
On est dans un domaine qui varie d'un secteur de restauration rapide à l'autre.
Certains ont pris l'option d'afficher des repaires nutritionnels journaliers qui
mentionnent les calories, les lipides, les protides, les glucides. Cette information
se fait dans le cadre du PNS (Plan nutrition santé). Elle pour but d'informer
le client sur la façon de manger pour éviter les problèmes d'obésité.
Il sera aussi présenté l'étude
sandwiches relative aux problèmes de température sur les sandwiches quand
ils sont mis en vente dans les linéaires. La législation impose que les
sandwiches soient conservés à une température comprise entre 4
et 5 °. La difficulté se situe entre le moment où vous mettez les
sandwiches dans le linéaire et le moment où vous les consommez. Il y a
des périodes où il est plus difficile de conserver cette température.
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Quels sont les points d'actualité
qui seront traités ?
La TVA, même si l'Europe n'a
pas voté le taux réduit pour la restauration, cela ne veut pas dire que
le problème n'existe plus. Il sera fait un rappel sur l'historique et l'évolution
du dossier. Nous sommes aussi concernés par ce sujet, dans la mesure où
nous réalisons 50 % de nos ventes à consommer sur place, plus particulièrement
au titre des hamburgers, même si cela est moins vrai pour le secteur des sandwiches.
Mais tout secteur confondu cela représente en globalité 50 % des ventes.
Le Snarr n'a pas été invité
à participer aux réunions de travail avec Renaud Dutreil et Léon
Bertrand instituées par Dominique de Villepin afin de trouver des mesures compensatoires
à la non-obtention de la baisse de la TVA en restauration. J'ai donc adressé
un courrier à Dominique de Villepin en ce sens. Notre situation est moins
complexe que celle de la restauration traditionnelle. Il est normal que la restauration
traditionnelle soit mise en
avant
dans ces négociations. Mais nous sommes aussi concernés. Cela semble normal.
Nous représentons 120 000 salariés, il n'y a pas de raison d'être
tenu à l'écart. D'autant que nous embauchons régulièrement
et nous formons notre personnel bien au-delà des obligations légales.
Actuellement la balle est dans le camp du gouvernement.
Pascale
Carbillet zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2970 Hebdo 30 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE