du 30 mars 2006 |
RESTAURATION |
RESTAURANT LARCEN
Du Paris à la douceur agathoise
Agde (34) En passant par Les Bains Douches puis Le Sans Sanz, Larcen Mouaddine avait suivi un parcours très branché. Aujourd’hui, il apprécie une nouvelle vie, dans son restaurant héraultais.
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Sentant la quarantaine approcher, Larcen
Mouaddine a voulu donner un nouveau sens à sa vie. Il a d’abord persuadé
Florence Grison, sa compagne, de quitter la capitale pour se rapprocher de ses
parents, une famille d’hôteliers du Cap d’Agde et puis il s’est mis en quête
d’un poste de chef de cuisine tout en faisant régulièrement le trajet entre la
station héraultaise et Paris où il continuait à travailler. “Et comme je ne
trouvais rien nous avons finalement décidé de nous installer chez nous.
Attention, pas de reprendre un restaurant mais bien de créer le nôtre…” Et c’est
le local d’un plombier qui cessait son activité qui a fait leur affaire. Il y
avait de la surface, la possibilité d’aménager un vaste patio, tout cela à deux
pas du centre d’Agde. “Il nous a fallu 2 mois pour tout vider tant notre
prédécesseur entassait de choses. C’était un déménagement qui n’en finissait
pas.”
Ouvert le 1er mai 2003, le restaurant Larcen offrait une capacité de 70 couverts
avec une salle et une terrasse, ainsi qu’une cuisine aux proportions
raisonnables. “Le tout pour 450 000 E, notre appartement à l’étage compris.”
Johnny apprécie le chef et le lieu
Une vie plus facile qu’à Paris où Larcen Mouaddine a fait son apprentissage à
L’Assiette au Boeuf avant de se glisser dans l’univers plus branché de la nuit.
“Les Bains Douches pour commencer puis j’ai suivi Jean-Louis Costes au Sans Sanz
pour une aventure qui a duré 7 ans. Cela n’a pas été évident de tourner la page
mais le fait de travailler beaucoup m’empêche d’y penser !”
Et du travail, le couple qui est né d’une rencontre au Café Ruc n’en manque pas.
“Passer l’un et l’autre du statut de salarié à celui de patron n’est pas
évident. C’est beaucoup plus de stress que joie même si on est persuadés qu’elle
viendra plus tard”, avoue, lucide, Florence Grison.
Mais la satisfaction des clients est là. Une séduction qui passe par une cuisine
où le chef joue avec les produits, les saveurs et les cuissons du bassin
méditerranéen. Johnny Hallyday apprécie d’ailleurs de prendre régulièrement un
repas ici. Un retour vers un passé où son quotidien rimait avec show-business
que Larcen ne regrette pas.
Jean Bernard zzz22v 970y6
Larcen
41 rue Brescou
34300 Agde
Tél. : 04 67 00 01 01
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L'Hôtellerie Restauration n° 2970 Hebdo 30 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE