du 22 juin 2006 |
CAMPUS |
AU LYCÉE DE MONACO
Les élèves assurés de trouver un emploi
Le lycée technique et hôtelier de Monaco, sollicité par les professionnels du secteur, ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes.
Robert Baylac, chef de travaux au lycée. |
“En moyenne, 60 élèves quittent l’établissement
diplôme en poche chaque année. Mais, en raison du nombre de palaces et de
restaurants en principauté, les offres d’emploi sont supérieures aux demandes”,
affirme Robert Baylac, chef de travaux de l’établissement. Créé en 1975, le
lycée, qui dépend de l’Éducation nationale de Monaco, dispense le même nombre
d’heures de cours que les écoles hôtelières en France. “Nous avons les mêmes
contraintes, et nos élèves passent des examens et obtiennent des diplômes
français”, précise Robert Baylac. L’établissement accueille des élèves qui
viennent de Monaco ou de localités françaises limitrophes comme Cap d’Ail,
Roquebrune Cap-Martin et Beausoleil. “Notre objectif est de former de futurs
professionnels pour la principauté. On s’efforce de donner à nos élèves les
compétences qui leur permettront de travailler dans des restaurants
gastronomiques ou des palaces, même s’il existe aussi des établissements moins
huppés à Monaco”, souligne Robert Baylac.
Les cours professionnels sont dispensés par 14 enseignants (7 pour la salle, 7
pour la cuisine), tandis que les matières d’enseignement général sont assurées
par les autres professeurs du lycée qui comprend 2 autres sections, le tertiaire
et l’industrie. Le restaurant d’application est ouvert au déjeuner du lundi au
vendredi et le soir, uniquement le mardi et le vendredi. Une entrée distincte de
celle du lycée permet aux clients d’y accéder aisément. Pendant leur scolarité,
les élèves effectuent chaque année des stages de huit à vingt semaines dans des
hôtels ou restaurants en fonction des cursus. Ils choisissent les établissements
où ils souhaitent faire leur stage, mais, au final, c’est l’équipe pédagogique
qui décide. “Nous avons de multiples palaces à Monaco et certains élèves,
peut-être trop impulsifs, pas assez mûrs, ne peuvent pas y être orientés. Nous
voulons que les élèves aient un niveau d’enseignement général satisfaisant. Or,
il y a 35 heures de cours par semaine. Une augmentation de la partie
professionnelle se ferait au détriment de la culture générale. Trop souvent, les
chefs ne se souviennent pas qu’ils ont, eux aussi, été de simples commis
débutants”, dit Robert Baylac en réponse aux critiques de ceux qui, à Monaco
comme en France, se plaignent des connaissances professionnelles insuffisantes
des élèves.
Bernard Degioanni zzz68v 982f35
Lycée technique et hôtelier de Monaco
Avenue de l’Annonciade
98000 Monaco
Tél. : 00 377 93 15 86 72
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L'Hôtellerie Restauration n° 2982 Hebdo 22 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE