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	du 29 juin 2006	HÉBERGEMENT

OBJECTIF CONGRÈS

Revue de projet hôtelier au Kursaal

Dunkerque (59) Un an après le lancement de son projet hôtelier complémentaire du Kursaal de Dunkerque, le promoteur Guy Destombes revoit sa copie.

“Notre équation est la suivante : nous devons construire un hôtel de qualité 5 étoiles au prix d’un 4 étoiles et le vendre au prix d’un 3 étoiles. En outre, nous devons mettre en place une restauration emblématique qui sera en elle-même un pôle d’attraction, tout en sachant que l’essentiel du chiffre d’affaires F&B se fera là où est le marché”, résume Guy Destombes, voici plus d’un an de l’appel d’offres de la ville de Dunkerque pour la construction de l’hôtel du nouveau Kursaal (10 000 m2 d’espace de salons, salles de spectacles et congrès). Depuis plus de deux ans qu’il travaille au projet, Guy Destombes a eu le temps de peaufiner un premier jet avec le cabinet d’architecture Delemazure, auteur du Kursaal. Premier jet que la ville de Dunkerque a retenu. 63 chambres 4 étoiles sur la digue de mer, une triple restauration rapide, belle brasserie et gastronomique avec vaste cuisine centrale, un bar de qualité, les principes de base sont restés inchangés. Mais deux questions se sont rapidement posées : celle de la validité du projet du point de vue professionnel hôtelier, et celle du risque économique. Sur le second point, le financier de profession qu’est Guy Destombes a tranché : impossible de risquer une quotité d’emprunt trop élevé. Avec un taux d’occupation prévisionnel de 50 à 60 % et un prix moyen de chambre attendu autour de 120 E, il faut jouer serré. Il a donc tiré ses meilleures sonnettes pour mettre en place un tour de table élargi. Les intérêts d’emprunts se trouvent diminués d’autant, et le point mort fortement abaissé. Sur second frein, une discussion parfois douloureuse s’achèvera bientôt avec l’architecte. “Nous ne voulons aucun obstacle définitif à la vente, ni à une exploitation très productive”, prévient le promoteur. Exemples : le projet initial prévoyait une façade de verre côté mer, lisse et belle. Mais l’hôtelier exige des balcons bien protégés, même sur la mer du Nord. L’étude de marché demande un espace de travail pour cet hôtel qui vise le congressiste. Ce sera fait. L’exploitant a constaté que la lingerie avait été oubliée… Elle est rétablie, et la distribution dans le détail du lobby central et de ses multiples fonctions d’accès et de contrôle est repassée à la moulinette. L’objectif est de déposer le permis de construire fin juin. Le devis est maintenu au niveau très serré de 7 millions d’euros.
Alain Simoneau zzz36v 983k9

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L'Hôtellerie Restauration n° 2983 Hebdo 29 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE