du 24 août 2006 |
RESTAURATION |
PREMIÈRE CHAÎNE DE RESTAURANTS AUVERGNATS
LA MANGOUNE FIXE SON SECOND MAILLON À SAINT-ÉTIENNE
Saint-Étienne (42) En juillet 2005, La Mangoune, 1er maillon d'une chaîne de restaurants bâtie sur le thème de l'Auvergne, ouvrait ses portes sur la zone commerciale de Montplain à Saint-Flour-Andelat. Moins d'un an après, une nouvelle enseigne a vu le jour.
Lors de l'inauguration de La Mangoune de
Saint-Étienne,
Jean-François Roche, gérant, a donné au sénateur-maire, Michel
Thiollière (au centre), et au président de la CCI, André Mounier
(à droite), un cours de cuisine sur la préparation de la truffade.
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Très attaché à la gastronomie auvergnate, riche et variée, Jean-François Roche, gérant de la société Auvergne Terroir Restauration (ATR), s'était lancé un défi voilà quelques années : créer, à l'image des tavernes alsaciennes, des crêperies bretonnes ou des pizzerias italiennes, la 1re chaîne de restaurants basée sur le thème de l'Auvergne. En moins d'un an, son projet est devenu réalité. En effet, le 12 juillet 2005, un premier établissement baptisé La Mangoune (1) a ouvert ses portes sur la zone commerciale de Montplain à Saint-Flour-Andelat. Et, depuis le mois dernier, le second maillon de la chaîne a investi la ville de Saint-Étienne offrant ainsi une formidable vitrine de l'Auvergne tant sur le plan culinaire qu'architectural.
Une valorisation de la filière
agroalimentaire
La Mangoune de
Saint-Étienne
bénéficie d'un emplacement idéal dans l'ancienne gare du Clapier
située le long de la ligne de chemin de fer Le Puy-en-Velay/Lyon et du Boulevard
Mendès France (15 000 véhicules/jour).
Proche
du musée de la Mine et jouxtant un parking de 200 places, ce bâtiment,
propriété de la mairie, était désaffecté depuis plus d'une
quinzaine d'années. Sollicitée par de nombreux porteurs de projet, la
municipalité stéphanoise a fait confiance à La Mangoune pour "la
qualité et le sérieux du concept et pour les valeurs communes que partagent
les Ligériens avec l'Auvergne" ; un grand nombre d'entre eux ayant des
racines familiales dans cette région, étant propriétaires de résidences
secondaires mais aussi supporters acharnés du club mythique de football de
l'A.S. Saint-Étienne.
Tout comme à Saint-Flour, la carte est
établie à base de produits du terroir auvergnat et offre une grande
variété de choix. Qu'ils soient traditionnels ou remis au goût du
jour, les plats proposés à Saint-Étienne ont d'ores et déjà
ravi les clients et, outre l'aspect économique, vont garantir une exceptionnelle
valorisation de la filière agroalimentaire cantalienne et auvergnate.
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20 emplois créés
Par ailleurs, La Mangoune
a misé sur la qualité de ses décors intérieurs authentiques
mais agrémentés d'une touche de modernité grâce à l'intégration
d'écrans vidéo permettant la diffusion d'images de l'Auvergne. D'une superficie
de 460 m2 (210 places assises), le restaurant stéphanois propose
7 espaces thématiques. la cuisine de François avec son cantou, l'étable
de Jeantout, la chambre de Marie, le grenier, le marché aux fromages, le corner
auvergnat et la boulangerie.
Ce projet, représentant
un investissement de 850 000 E, a en outre permis la création de 20 emplois
en CDI. Mais la société ATR ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
L'implantation d'une nouvelle enseigne, basée
cette fois sur un concept complet représentant un buron, est actuellement à
l'étude sur Clermont-Ferrand et en mars 2007, La Mangoune devrait être
présente au Salon de la Franchise à Paris afin d'assurer le développement
de ce projet qui connaît d'ores et déjà un véritable succès.
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(1) Autrefois dans les campagnes, la mangona, en occitan, (prononcée mangoune) désignait cette tranche de vie conviviale au cours de laquelle tout le monde s'entraidait pour la tuée du cochon et la préparation des jambons, saucisses, boudins…
Restaurant auvergnat
La Mangoune
Zone Commerciale de Montplain
15100 Saint-Flour/Andelat
tél. : 04 71 60 07 49
10 boulevard Mendès France
42000 Saint-Étienne
tél. : 04 77 21 29 04
Pizzas
et crêpes revisitées Beaucoup de produits locaux, qui proviennent des petites industries
agroalimentaires et des producteurs des environs. Les tripoux, le porc de montagne
(label pour les bêtes élevées, abattues et transformées en
zone de montagne), les fromages. Pour compléter les traditionnels, qui s'appellent
pounti, chou farci, potée, truffade, aligot, tête de veau, Jean-François
Roche a détourné des classiques devenus internationaux pour leur donner
une touche Auvergne. Il a créé les 'Tartas', marque déposée,
qui sont comme des pizzas avec tomme fraîche, jambon de pays, saint-nectaire,
cantal, lardons, bleu d'auvergne. Il a remis au goût du jour les bourriols,
galettes de sarrasin, habituellement confectionnées dans les campagnes quand
le pain venait à manquer. Ou encore des gratinés de pâtes, des
lasagnes cantaliennes, voire un cassoulet à l'auvergnate, avec joue et pied
de porc, saucisse, et des lentilles blondes de la Planèze, production locale,
dans sa version à emporter. Des jeunes aux moins jeunes "Note but, c'est de rassembler tout le monde, de 7 à
77 ans. Aussi bien des jeunes que des anciens qui recherchent les saveurs de leurs
souvenirs, quand ils allaient chez leur grand-mère. Aussi bien la clientèle
locale que les touristes. Nous voulons du bon régional, avec une vraie carte
brasserie, un décor typique, sans tomber dans le ridicule ni le passéisme",
souligne Jean-François Roche. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2991 Hebdo 24 août 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE