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du 19 octobre 2006
HÉBERGEMENT

5E PROMOTION DE L'ÉCOLE SUPÉRIEURE D'HÔTELLERIE ET DE TOURISME PAUL DUBRULE À SIEM REAP

PAUL DUBRULE RETOURNE SUR LES BANCS DE L'ÉCOLE POUR LA BONNE CAUSE

Quelque 200 personnes ont assisté à un dîner de gala donné au lycée hôtelier d'Occitanie à Toulouse en faveur de l'école Paul Dubrule (Cambodge), fondée en 2002 à l'initiative personnelle du cofondateur de Accor. École dont le fonctionnement est assurée par de généreux donateurs.


Claude Moschéni (gauche) Patricia Morel (proviseur du lycée hôtelier de Toulouse) et Paul Dubrule.

D'ordinaire, le cofondateur d'Accor 'siège' dans les hautes instances économiques françaises. Président de Maison de la France, il lui arrive aussi de fréquenter les ambassades de la planète. En pleine forme, notre homme enfourche en outre fréquemment son vélo pour se lancer à la découverte du monde et de lui-même. Mercredi 10 octobre, Paul Dubrule était assis, cette fois-ci, sur les bancs du lycée hôtelier d'Occitanie de Toulouse. Pour la bonne cause, bien sûr ! Au cours de cette 'étape' organisée par Claude Moschéni (ancien élève de ladite école) avec la collaboration de Patricia Morel (proviseur du lycée) et de toute son équipe pédagogique, le président d'Entreprise et Progrès depuis 1997 a de fait participé à une longue rencontre avec les élèves de l'institution. "J'ai évoqué les perspectives d'avenir qui s'ouvrent à ceux qui veulent s'investir dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie-restauration. Elles sont énormes. Surtout lorsque l'on est bien formé", confie Paul Dubrule.
La formation - sujet de prédilection du cofondateur du World Travel and Tourism Council (WTTC) - était encore au coeur des échanges qui ont animé un remarquable dîner de gala confectionné et servi par les étudiants du lycée hôtelier de Toulouse. Normal. Ce rendez-vous convivial avait pour principal objectif de soutenir l'École supérieure d'hôtellerie et de tourisme Paul Dubrule, créée voilà 4 ans à Siem Reap (Cambodge).
Une initiative personnelle du cofondateur de Accor - prise au début des années 2000, alors qu'il était maire de Fontainebleau, ville jumelée avec le Siem Reap, située aux portes d'Angkor - pour qui "la formation et la qualification garantissent l'avenir de ceux qui peuvent y accéder".

600 $ à la charge de la famille de l'étudiant
Inaugurée par Paul Dubrule en 2002 au terme d'un périple de 15 000 km sur la selle 'd'une petite reine' tout terrain, l'école en question connaît un franc succès. "Notre 5e promotion comprend 195 élèves contre 67 au début", a indiqué Paul Dubrule. Et de poursuivre : "Grâce à l'aide des Volontaires du Progrès et celle des écoles hôtelières françaises qui ont accepté d'accueillir les professeurs cambodgiens, le corps enseignant est aujourd'hui entièrement Khmer excepté la directrice de l'établissement, Béatrice Baranger, française." Mais, mieux encore. "Dès leur sortie, 100 % des jeunes Cambodgiens trouvent du travail. Et ils bénéficient de salaires largement supérieurs à ceux du marché", précise Olivier Devys, président de Suitehotel et animateur de la fondation privée AFVP-École Paul Dubrule. Une réussite qui fait boule de neige dépassant les frontières du Cambodge pour s'étendre vers le Laos, le Viêtnam et même à la Thaïlande. "L'Asian Development Bank vient de faire appel à l'école pour qu'elle devienne le centre de formation des maîtres pour les professeurs des pays du grand Mékong", a souligné Paul Dubrule.
Reste que là-bas comme partout ailleurs, le nerf de la guerre est toujours et encore la finance. Malgré une rationalisation des coûts de fonctionnement, les frais de scolarité atteignent 1 800 $ pour un an, dont 600 $ à la charge de la famille de l'étudiant et 250 $ autofinancés. Il faut donc trouver 950 $ pour chaque étudiant formé. Une somme à laquelle contribuent déjà de généreux donateurs, tels Accor (75 000 E par an), le ministère des Affaires étrangères, de nombreux franchisés… Mais à l'avenir, ce cercle de contributeurs doit s'élargir. Le dîner de gala donné au lycée d'hôtellerie et de tourisme d'Occitanie était la seconde manifestation organisée à cet effet. D'autres suivront. Et si les prestations s'avèrent d'aussi bonne qualité que celle constatée dans la Ville rose, l'avenir s'annonce sous les meilleurs auspices pour l'école de Siem Reap.
Claire Cosson
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L'Hôtellerie Restauration n° 2999 Hebdo 19 octobre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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