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	du 16 novembre 2006	CONJONCTURE

LA RÉGION ET LE DÉPARTEMENT METTENT LA MAIN À LA POCHE

DES AIDES POUR LA RÉNOVATION DE L'HÔTELLERIE AVEYRONNAISE

Rodez (11) Début 2006, Les Deux Vallées et Le Belvédère ont pu réaliser des travaux grâce à ces soutiens financiers.

Patrick Ferrary a repris l'établissement familial et ne cesse, depuis, de le faire évoluer à son image.

Les Deux Vallées et Le Belvédère sont deux établissements situés au Nord de Rodez. Le premier, à Entraygues-sur-Truyère, le second, à Bozouls. Et pour leurs propriétaires, Patrick Ferrary, d'un côté, Guillaume Viala, de l'autre, l'année 2006 a débuté par des travaux. Des chantiers de rénovation soutenus financièrement, l'un comme l'autre, par la région Midi-Pyrénées et le département de l'Aveyron.
Patrick Ferrary qui a repris l'établissement familial en 1999 ne cesse, depuis, d'investir pour faire évoluer son outil. "La salle de restaurant, la mise en conformité de l'hôtel et l'aménagement du bar représentaient déjà 210 000 E de travaux et d'achat de matériel. Cet hiver nous avons entrepris de refaire la façade de l'hôtel et les menuiseries." Ancien élève du lycée du Sacré-Coeur à Saint-Chély-d'Apcher, il a fait l'essentiel de sa carrière à Paris et notamment au Sofitel de La Défense. "Il y a plus de 3 ans, j'avais déjà été soutenu financièrement par la Région. J'ai laissé passer le délai nécessaire entre deux dépôts de dossier et cette nouvelle tranche de rénovation a été éligible. J'ai perçu une aide de 11 000 E, ce qui permet de réduire de façon assez significative l'emprunt pour compléter le budget nécessaire."
Son Logis de France offre aujourd'hui 17 chambres et un taux d'occupation annuel de 65 %. Le niveau d'activité des Deux Vallées est en augmentation régulière de 10 à 15 % par an.

Des efforts financiers récompensés
À Bozouls, Le Belvédère surplombe l'originalité géologique que constitue un vaste aven autour duquel la commune est partiellement construite. Guillaume Viala l'a repris début 2004. "Je n'avais que 26 ans et cela me paraissait un peu tôt. J'aurais voulu poursuivre encore un peu ma formation en cuisine pour mieux maîtriser la pâtisserie et les produits de la mer. Mais le propriétaire pour qui j'avais réalisé des extras ici m'a convaincu de prendre sa succession et il m'a vendu les murs et le fonds de commerce."
À deux pas de son ancienne école, il a lancé une campagne de travaux intégrant la rénovation et le réaménagement total de 6 chambres, l'isolation, une partie de la toiture et la sécurité incendie. "L'ensemble se chiffrait à 150 000 E, mais je n'ai jamais tenu compte de ces aides au moment de préparer ces différentes opérations. Mais les deux chèques d'un peu plus de 13 000 E de la Région et du Département ont fait beaucoup de bien. J'ai vite constaté aussi que les entreprises du secteur appréciaient ce qui avait été fait et elles jouent vraiment le jeu à notre égard en nous envoyant leurs clients ou employés." Guillaume Viala se donne 18 mois pour tirer les enseignements de ces investissements. "Si notre progression du chiffre d'affaires se confirme, comme je le pense, la salle de restaurant sera transformée et le bar repensé. Quant à la carte, elle va évoluer aussi. Je souhaite me situer sur un niveau plus gastronomique que ce que je propose actuellement", conclut ce cuisinier qui a notamment passé trois saisons aux côtés de Michel Bras.
Jean Bernard zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3003 Hebdo 16 novembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE