du 14 décembre 2006 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE BDO MG HÔTELS & TOURISME
L'HÔTELLERIE FRANÇAISE FAIT UN TABAC EN OCTOBRE 2006
Une fois de plus, les établissements de la capitale ont fait preuve d'une activité soutenue en octobre affichant un taux de croissance à 2 chiffres de leur chiffre d'affaires hébergement. Une petite ombre au tableau cependant : les 2 étoiles qui évoluent positivement, mais dans de moindres proportions. En province, le RevPAR a grimpé de 4 % en moyenne sur tous les segments étudiés.
Les
mois passent et la bonne humeur se confirme chez les hôteliers français.
Après avoir enregistré une activité soutenue au cours du mois de
septembre, le secteur a bénéficié d'une croissance 'exceptionnelle'
durant octobre. Ainsi, selon le baromètre BDO MG Hôtels & Tourisme,
les établissements parisiens ont extrêmement bien tiré leur épingle
du jeu pendant cette période. Normal. La Ville lumière a brillé de
tous ses feux en octobre à travers l'organisation
d'événements majeurs tels le Mondial de l'Automobile, la Fiac, la Fashion
Week…
Autant de manifestations qui ont permis aux hôtels
haut de gamme d'améliorer sensiblement leur revenu par chambre disponible (RevPAR).
Ce dernier a bondi de 18,1 % atteignant 230 E contre 195 E l'année précédente.
Une hausse qui profite à l'ensemble de l'hôtellerie 4 étoiles
de la capitale. Les RevPAR progressant respectivement de 22,1 % pour la catégorie 4 étoiles supérieur, 15 % pour
le standard et 20,1 % pour les hôtels de charme.
À noter que cette amélioration résulte
d'une hausse conjointe de la fréquentation des hôtels (le taux d'occupation
a gagné 8,5 % à 86,2 %) et des prix moyens chambre (8,8 % à 267
E). En résultat cumulé sur les 10 premiers mois de l'année, la fréquentation
des unités haut de gamme parisienne a progressé de 8,2 % à 75,6
% tandis que le prix moyen chambre s'est redressé de 4,7 %.
De
quoi générer une remontée en flèche du RevPAR de l'ordre de
13,3 % à 186 E.
Du côté de l'hôtellerie milieu
de gamme (3 étoiles), la tendance est également positive. À commencer
par la catégorie 3 étoiles supérieur dont le revenu par chambre disponible
a crû de 16,1 % (135 E) au terme du mois d'octobre.
Performances cumulées
en province en demi-teinte
S'agissant des établissements
3 étoiles standard, ils ont amélioré leur RevPAR de plus de 20 %
à 96 E contre 80 E un an auparavant. "L'hôtellerie milieu de gamme
parisienne a surtout joué sur une progression du prix moyen : 8,4 % pour le
3 étoiles supérieur et 13,6 % pour le 3 étoiles standard", souligne
le cabinet BDO MG Hôtels & Tourisme. Quant aux unités dites économiques (2 étoiles),
elles s'affichent en léger retrait comparativement aux autres familles, mais
constatent néanmoins une hausse de leur RevPAR de 7,8 % à 64 E.
Au final, les 2 étoiles ont amélioré
leur RevPAR de 3,5 % (53 E) en données cumulées depuis le début de
l'exercice alors que les 3 étoiles supérieur ont vu le leur grimper de
7,3 % et les 3 étoiles standard de 7,8 %.
Des chiffres qui sont globalement inférieurs
concernant l'hôtellerie de province (hors Côte d'Azur), mais n'en demeurent
pas moins positifs. En effet, les établissements 4 étoiles provinciaux
ont constaté une hausse de 4,5 % de leur RevPAR en octobre. Une croissance
qui s'élève à 5,1 % pour les 3 étoiles et 4,3 % pour le segment
économique.
"Contrairement à Paris par
contre, les performances cumulées depuis janvier 2006 s'avèrent plus mitigées",
précise le cabinet BDO. En effet, si le RevPAR des hôtels haut de gamme
progresse plus fortement (7,3 %) qu'entre 2004 et 2005, la hausse de l'indicateur
phare de la profession se limite à 3,7 % pour les unités milieu de gamme.
Quant aux hôtels 2 étoiles de province, ils font du surplace avec un
revenu par chambre disponible qui passe de 34 E à fin octobre à 35
E en 2006.
Claire
Cosson
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L'Hôtellerie Restauration n° 3007 Hebdo 14 décembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE