du 29 mars 2007 |
HÔTELS |
HÔTELLERIE HAUT DE GAMME PARISIENNE
Royal Monceau, le feuilleton continue
Le
sort du palace parisien est désormais entre les mains de Me Philippot.
La
bataille juridique qui oppose - depuis la fin décembre 2006 - le docteur Osmane
Aïdi et le fonds Hoche Financement, concernant la propriété de l'hôtel
Royal Monceau, bat son plein. La cour d'appel de Paris a ainsi rendu un premier
jugement, vendredi 23 mars. Elle a désigné un administrateur judiciaire
provisoire pour une période de 6 mois : Me Gérard Philippot
qui avait déjà été nommé mandataire ad hoc depuis la
fin janvier. Parallèlement à cette décision, la cour d'appel a
ordonné la mise sous séquestre des actions, des titres et des créances,
et annulé les ordonnances du 8 décembre, qui avaient entraîné
l'expulsion de l'homme d'affaires syrien.
Dans l'attente du jugement du tribunal de commerce de Paris qui
doit trancher s'agissant de la question de la propriété de l'hôtel
sur le fond, le sort du palace parisien est désormais entre les mains de Me
Philippot. Va-t-il choisir de rouvrir l'établissement fermé au public
depuis le 18 janvier pour raison de sécurité ? Allez savoir…
Pour l'heure, Osmane Aïdi prône la réouverture.
"Au bout de 3 mois, la cour d'appel de Paris récupère les clés
de l'hôtel pour les
donner
à un administrateur provisoire afin de prendre les décisions qui s'imposent
dans l'intérêt de l'établissement, comme notamment sa réouverture",
indique l'ancien gestionnaire du palace. Dans le camp adverse, on garde la tête
haute.
zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3022 Hebdo 29 mars 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE