du 10 mai 2007 |
L'ÉVÉNEMENT |
UNE LETTRE D'ANDRÉ DAGUIN
L'Umih interpelle les députés et les candidats UMP
Au terme du directoire du 8 mai, l'Umih a décidé d'adresser un courrier à l'ensemble des députés et candidats aux élections législatives UMP et UDF* pour leur rappeler les attentes de la profession. En voici le texte.
Le 7 mai 2007
Monsieur le député,
Comme vous le savez, l'Union
des métiers et des industries de l'hôtellerie représente, défend
et promeut les cafés, les restaurants indépendants et étoilés,
les hôtels indépendants et de chaînes, les entreprises du monde
de la nuit à Paris et dans tous les départements avec 112 bureaux en
France au service de 80 000 chefs d'entreprise. Parmi ses nombreux dossiers figure
l'harmonisation du taux de TVA à 5,5 %, emblème de la "parole donnée"
par les gouvernements successifs et tout récemment encore par le président
élu Nicolas SARKOZY.
Le contrat de modernisation signé
par la profession avec les gouvernements de Jean-Pierre RAFFARIN et Dominique
de VILLEPIN prévoit des aides transitoires jusqu'à l'obtention de
la TVA au taux réduit. Le montant de ces aides ne constitue pas une réelle
justice fiscale en faveur de l'emploi pérenne et des investissements durables.
La création de 40 000 emplois
directs et induits, des hausses de salaires plus le montant des aides réduiront
assez rapidement le coût de cette harmonisation fiscale au plus grand bénéfice
de l'économie française.
Le 4e secteur de l'économie
avec ses 800 000 actifs manifeste un profond désir de modernisation. Il l'a
prouvé en étant celui qui a le plus embauché (solde net : 20 000
emplois créé en 2006), le plus augmenté ses salaires (un Smic à
1 500 E) et le plus diminué le temps de travail.
Vous êtes candidat aux élections
législatives, et nous souhaitons connaître votre position sur ce sujet
crucial pour l'avenir de nos entreprises.
Êtes-vous pour ou contre
l'unification du taux de TVA en restauration à 5,5 % dès fin 2007 ou
début 2008 ?
La restauration constitue une
activité locale non susceptible de provoquer des distorsions de concurrence
entre États. Dans ces conditions, êtes-vous prêts à encourager
efficacement le gouvernement afin que, dès le début du 2e semestre
2007, il défende le droit de la France (et les autres États) à
fixer librement le taux de TVA de la restauration par tous les moyens de son choix
?
Nous ne manquerons pas de communiquer
vos réponses à tous les professionnels de notre organisation.
En vous remerciant de votre engagement,
nous vous prions de recevoir nos voeux de succès et nos sentiments les meilleurs.
André DAGUIN
* Par ailleurs, l'Umih précise qu'elle adresse prochainement un courrier sur le même thème aux députés et candidats PS et PC. zzz16 zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 3028 Hebdo 10 mai 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE