du 31 mai 2007 |
HÔTELS |
AVEC UN PLAN D'INVESTISSEMENT DE 2 ME
Les Dryades, tête de pont de Balboa en France
Le groupe hôtelier espagnol a racheté le complexe Les Dryades, du sud de l’Indre, avant de conquérir le marché français.
Il y a 20 ans, Maurice Védy et Antonio Amengual
créaient à Pouligny-Notre-Dame à l’extrême sud de l’Indre Les Dryades, un
complexe hôtelier 4 étoiles avec 85 chambres et suites, 3 restaurants, un centre
de balnéothérapie et un golf 18 trous. Réputé pour l’accueil de vedettes et de
sportifs de haut niveau, le complexe peinait pourtant à se développer. Les 2
propriétaires cherchaient donc depuis des années un repreneur pour l’ensemble,
dont le taux d’occupation ne dépassait pas 30 %, et le chiffre d’affaires 2,5
ME. C’est finalement le groupe espagnol Balboa qui a repris l’affaire. Ce groupe
possède 5 hôtels de luxe en Espagne (à Ibiza, Valence, Grenade, Malaga) et
plusieurs golfs dans le monde. Mais c’est aussi un groupe immobilier qui
construira sur le vaste espace des Dryades une résidence-services de plusieurs
centaines d’appartements. “Nous avons saisi cette opportunité pour nous
implanter en France, explique Ulises Balboa, 27 ans, fils du fondateur du
groupe, et nouveau p.-d.g. des Dryades. C’est le premier pas avant d’autres
implantations. D’ailleurs, nous sommes déjà en négociation pour 2 autres hôtels
à Roissy et Angers.” Mais Balboa doit d’abord remonter la pente des Dryades,
dont les 52 salariés ont tous été repris sous la direction d’Oscar Rodriguez qui
arrive du Club Med. C’est pourquoi un plan d’investissement de 2 ME va être
consacré à la rénovation de toutes les chambres et au doublement de la surface
de la balnéothérapie. Un ancien manoir et une bergerie vont également être
aménagés pour abriter notamment des séminaires, mariages ou réunions de groupes.
La plupart de ces travaux devraient être terminés pour l’été sans aucune
fermeture de l’établissement, qui va également viser une nouvelle clientèle
familiale, parisienne entre autres. Les Dryades vont donc devenir la tête de
pont de Balboa vers le ‘tourisme nature’ tout en s’appuyant fortement sur la
balnéothérapie. Une fois remis à flot, ce navire amiral pourra être dupliqué
ailleurs en France.
Jean-Jacques Talpin zzz36v 031g29
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L'Hôtellerie Restauration n° 3031 Hebdo 31 mai 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE