du 1er mars 2007 |
SUR LE POUCE |
8 restaurants à Paris, des projets en province, la franchise qui se profile… Sushi West est en phase ascendante.
Nadine Lemoine
Sushi West
Fast & fresh en plein essor
Une table : Code couleurs orange et rose, bien pop, mise en place ultra-étudiée et toujours respectée. |
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Benjamin
Azoulay et Laurent Boukobza ont commencé leur aventure en 2000. À l'époque,
ils ouvrent un petit restaurant à Paris. Leur concept : sushis, makis, sashimis…
en frais, sur place dans un cadre jeune et contemporain ou en livraison. Entre 2000
et 2005, Sushi West monte à 4 restaurants. Puis en 18 mois, 4 nouvelles ouvertures
parisiennes s'enchaînent (le dernier à Saint-Germain, en octobre 2006,
compte 70 places assises). Entre-temps, les deux associés ont finalisé
le produit, affiné l'offre et remis la déco au goût du jour. Et
ça marche ! "Le service est très intense. Deux services le midi,
trois le soir. Les clients mangent en moyenne en 30 minutes le midi, 45 minutes
le soir", souligne Christine de Azevedo, responsable des ressources humaines,
qui note également un grand turnover de personnel. "Sauf pour les cuisiniers
qui sont très fidèles."
Sushi West emploie aujourd'hui 200 salariés
dont 52 cuisiniers et 60 livreurs. La chaîne reçoit 800 commandes par
jour en moyenne à son call center (0826 882 688) qui centralise les demandes.
"On suit sur notre logiciel les commandes et l'affluence.
Après, on boursicote pour soulager tel restaurant où cela s'engorge en
basculant les commandes sur une autre unité", explique Christine de Azevedo.
Sushi West, "c'est beaucoup d'Orient, un peu
d'Occident et un zest d'entre les deux". De 3 à 6 E les deux sushis,
de 3 à 5 E les makis à l'unité, les brochettes de 5,50 à
7 E… le riz/tartare saumon à 7 E est la plus grosse vente. La carte
fonctionne en collection. Le chef Ghislaine Arabian a mis sa touche à la
toute dernière. Tout en respectant les impératifs de la cuisine casher
(pas de mélange viande/fromage par exemple, même si la demande est forte).
L'une des dernières innovations, la rubrique diététique, sous la
caution du docteur Jean-Michel Cohen, où l'on trouve les menus minceur midi
et soir pour une semaine. À la carte, le nombre de calories par plat est
indiqué. Une idée qui se prête bien à cette cuisine et qui
plaît, selon les premiers retours.
L'addition à table varie de
15 E en moyenne le midi, à 20 E le soir. 25 euros le midi en livraison, 40
euros le soir. Le chiffre d'affaires 2006 du groupe s'élève à 7
millions d'euros (3,5 ME en 2005). Il faut noter que les restaurants sont fermés
du vendredi après-midi au dimanche ou au samedi à partir de 19 heures
de novembre à mars, lorsque la nuit est tombée, pour respecter le sabbat.
Benjamin Azoulay et Laurent Boukobza cherchent constamment des locaux pour suivre
la demande croissante et limiter la saturation des unités existantes. La franchise
est sur les rails pour 2008. Marseille et Lyon d'abord, Nice et Strasbourg ensuite.
"On est sollicités tous les jours, mais on n'est pas pressés",
conclut Christine de Azevedo. 4 ouvertures sont prévues en 2007, avec un objectif
de 20 unités d'ici 5 ans.
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zzz22v
Un cuisinier
: Les clients ont sous les yeux un ou deux cuisiniers
au travail. Les cuisines, segmentées ou non entre service
à table et livraison, ne sont pas visibles.
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L'Hôtellerie Restauration n° 3018 Magazine 1er mars 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE