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Formation-Écoles & Emploi
L’Inhac ouvre ses portes à 500 jeunes en formation
SAINT-GRATIEN
Le 29 septembre,
le président de la région Île-de-
France, Jean-Paul Huchon, a
inauguré l’Institut de l’hôtellerie
et des arts culinaires (Inhac),
un nouvel équipement de
formation de la chambre de
commerce et d’industrie.
S
elon la chambre de commerce
et d’industrie (CCI) Paris
Île-de-France, le secteur de
l’hôtellerie-restauration devrait
recruter 120 000 personnes d’ici à
2015, tout particulièrement en région
parisienne. L’Inhac, situé à Saint-
Gratien (95), propose douze formations
en apprentissage du CAP au BTS, ainsi
qu’une classe de préapprentissage. Un
BTS hôtellerie-restauration option
mercatique et gestion hôtelière et la
mention complémentaire sommellerie
complètent l’offre restauration de l’école.
“Avec trois établissements de formation,
Ferrandi Paris, l’Inhac et Tecomah,
l’ambition de la CCI et de la région est
de créer un pôle de formation national
d’excellence dans la gastronomie, la
restauration et l’hôtellerie avec une
vocation internationale”,
explique
Pierre-Antoine Gailly
, le président de
la chambre de commerce.
Ce dernier, ainsi que
Jean-Paul Huchon
,
président du conseil régional d’Île-de-
France,
Jacqueline Eustache-Brinio
,
maire de Saint-Gratien, et
Luc Nevache
,
le préfet du Val-d’Oise, ont inauguré le
29 septembre dernier le bâtiment de
5 000 m
2
conçu par l’atelier Brenac et
Gonzalez : un restaurant et une brasserie
d’application ouverts au public, deux
cuisines professionnelles, un laboratoire
de pâtisserie, un atelier traiteur, une salle
d’analyse sensorielle, une suite hôtelière,
sans oublier deux salles informatique
en réseau avec logiciels d’application
professionnelle, un centre de ressources,
un amphithéâtre et une cafétéria avec
terrasse à destination des apprentis.
La dernière des 25 écoles de la CCI
Paris Île-de-France propose depuis la
rentrée des formations allant du CAP au
bac + 2. L’Inhac offre également, avec
son cursus Dima (dispositif d’initiation
aux métiers en alternance), la possibilité
pour des jeunes en situation scolaire
difficile de reprendre pied et de
recommencer leur parcours scolaire
en apprentissage dans des secteurs
professionnels porteurs. Le directeur
de l’école,
Stéphane Le Men
, précise
que, par manque de candidats, le Dima
ne sera pas ouvert cette année, de
même que la mention complémentaire
barman, et que
“seuls les cours en mise à
niveau pour intégrer un BTS hôtellerie-
restauration sont payants”
.
Laurent
Fabretti
, du service commercial,
ajoute :
“Le projet pédagogique repose
sur une réflexion professionnelle. Nous
proposons ainsi un CAP pâtissier en
formation complémentaire destiné à des
professionnels déjà diplômés en cuisine.”
FRANÇOIS PONT
Institut de l’hôtellerie et des arts
culinaires
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e
Une formation au métier de majordome
NICE
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expansion.
D
epuis lamise en place du label
palace, le temps est aux rénovations
gigantesques dans les établissements
emblématiques du luxe et nombreux
sont ceux qui instaurent un service de
majordome. Les villas et hôtels très haut
de gamme, les bateaux de croisière, le
monde du yachting, les clubs vacances
orientés luxe sont aussi demandeurs.
“Ce sont plusieurs milliers d’emplois en
perspective”,
assure
RobertMauchamp
,
président-fondateur de l’Association
desmajordomes-butlers d’Europe. En
France, French Touch Attitude est l’une
des rares entreprises à proposer une
formation aumétier demajordome.
Son équipe de consultants, composée
d’
HelenBertaud
, de
DanièleBrognier
et d’
AlbinMarabelle
, des anciens de
Welkom-Expertise, est rodée à l’exercice.
“Notre force, c’est de conjuguer l’humain
et l’excellence pour que chacun puisse
bénéficier d’unmaximumd’apports
personnels et professionnels”,
explique
MatthieuGiacomino
, le dirigeant-
fondateur. La dernière formation, délivrée
àNice à l’hôtel Splendid, sur douze jours,
a ouvert la voie à sept postulants. Après
l’apprentissage, une journée avec un
majordome en poste et l’organisation
d’un dîner de gala ‘en situation’ sont venus
enrichir les contenus.
Un poste à créer
Militaire de carrière, chef d’étage,
majordome privé en Floride, étudiante,
gouvernante... les profils étaient divers
mais lamotivation commune.
“C’est
toute unementalité de vie, un travail
dur physiquement et mentalement, qui
nécessite d’être hyper organisé, strict
avec soi-même, à l’écoute, discret, de
savoir surprendre et d’avoir beaucoup
de droiture”,
témoignait un candidat.
“Confrontés à la réalité de leur futurmétier,
aucunn’a rechigné. La culture générale
compte aussi,
insistait RobertMauchamp.
On n’est pas là uniquement pour faire
du service. Les clients recherchent aussi
des personnalités avec qui ils pourront
dialoguer.”
La formation validée, ce
sera à chacun de faire reconnaître ses
qualités.
“Soit ils sont déjà en poste et ils
vont demander à progresser au sein de
leur établissement, soit ils vont créer leur
poste”,
assuraitMatthieuGiacomino, ravi
que deux des stagiaires aient déjà reçu
des propositions d’emploi. Côté salaire,
“dans lamesure où le poste n’est pas bien
défini dans la plupart desmaisons, il faut
négocier,
expliquait Danièle Brognier.
Avec
un positionnement à la fois relationnel et
commercial, lemajordome apporte une
vraie visibilité à l’établissement et son
poste équivaut à celui d’un assistant de
direction.”
ANNE SALLÉ
L’Inhac occupe un bâtiment de 5 000m².
© SERGIO GRAZIA
En chiffres
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12
formations du CAP au BTS
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500
apprentis formés, du
préapprentissage au bac + 2, avec un
objectif de
800
apprentis à terme
eì
5 000 m²
d’espaces et
d’équipements.
Le concours sur le bœuf revient en Auvergne
Julien Leroux
et
Karl Mengozzi
, du lycéeValéry
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édition de la nouvellemouture du trophée Le Bœuf,
les races à viande.
Jean-Luc Livrozet
, président
d’InterbevAuvergne, a en effet décidé de relancer
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@ì )7ì46)9:)7Aì
59-ì328ì)9ì0-)9ì%9ì0=')ì,¤8)0-)6ì()ì ,%1%0-6)7ìI JAì
opposaient six jeunes cuisiniers venus de toute
l’Auvergne, associés à unmaître d’hôtel.
“C’est un
binôme indissociable dans notre profession”,
soutient
Frédéric Huret
Aì',)*ì()ì86%:%9<@ì 2ì ì,ì Aì0)7ì*98967ì
chefs ont préparé un tartare et créé un plat, avec
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et faux-filet. Pendant ce temps, lesmaîtres d’hôtel
flambaient un steak au poivre, reconnaissaient
des produits et dressaient une table pour deux
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volcans. Et, bien sûr, ils ont assuré le service pour la
dégustation. Dans les jurys, deux chefs étoilés
Wilfrid
Chaplain
ìI )ì %(-3ìì ,%1%0-6)7Jì)8ì
Mathieu
Barbet
(Château de Codignat à Lezoux).
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