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128

Michelin

2015

Œ UIQ

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Un retour au pays gagnant

L

es dernières vacances de

Nicolas Borombo

,

chef du Kaïku à Saint-Jean-de-Luz, n’ont pas

seulement été agitées par les biberons de sa

fille

Léa

.

“Quand l’étoile a été connue, le téléphone

n’a pas arrêté de sonner et les réservations ont

déferlé. La reprise s’annonçait sportive, d’autant

qu’en février, unmois creux, on est en effectif

réduit. J’ai aussitôt recruté un sous-chef,

David

Barataud

, un ancien de la Nouvelle Maison de

Marc Veyrat

, reprise par le chef

YoannConte

,

2 étoiles

Michelin

, et j’ai ajouté une personne en

salle.”

Depuis la réouverture, Le Kaïku affiche

complet midi et soir. Enfant, Nicolas Borombo,

natif de Bayonne, se voyait devenir rugbyman.

Mais de multiples blessures lui imposent de

raccrocher les crampons.

“J’avais 15 ans lorsque

j’ai opté pour ma seconde passion, enme disant

que si je me lançais dans le métier de cuisinier, il

fallait le faire à haut niveau.”

Dans la cour des grands

Son esprit de compétition, le chef a pu le

développer dans les plus belles brigades de Paris. À

21 ans, il passe en un an de commis à chef de partie

saucier à l’Hôtel de Crillon, avec

Dominique

Bouchet

, 2 étoiles

Michelin

. Au George V, où

il reste huit ans, il joue dans la cour des grands

sous l’impulsion de

Philippe Legendre

, trois

étoiles en trois ans.

“C’est vraiment là que j’ai

pris le plus de plaisir. J’y ai rencontré ma future

épouse,

Stéphanie

, et j’ai pu intégrer la brigade de

vingt cuisiniers affectée à la grande table.”

Après

deux années en Corse en tant que responsable du

secteur gastronomique du Grand Hôtel de la Cala

Rossa (1 étoile

Michelin

), l’idée d’ouvrir sa propre

maison lui semble à portée de main. Retour au

Pays basque, où il est pendant un an chef exécutif

du Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz, avant

d’ouvrir la maison de ses rêves en 2012.

“Enfant, je

venais au Kaïku en famille. C’était une institution

où l’on se régalait de poissons et de fruits de mer.”

Dans un cadre joliment rénové, la partition

culinaire aligne des produits d’excellence : Saint-

Jacques de plongée, langoustines casiers, côte

de veau élevé sous la mère dans le Pays basque,

cochon des Aldudes, volailles Aradoa...

“Les

producteurs avec qui je travaille sont devenus de

vrais amis”

, confie ce passionné de produits, au

service

“d’une cuisine goûteuse qui a du jus.”

Q

BRIGITTE DUCASSE

Le Kaïku

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ì www.kaiku.fr

Ticket moyen

: 85 €

Nombre de couverts

par jour

: 80

Nombre de places

assises

: 45

Effectif

: 10 personnes

Fermeture annuelle

:

deux semaines en

novembre, deux

semaines en janvier-

février

Repos hebdomadaire

:

mardi et mercredi

Le plat le plus

représentatif de votre

cuisine

:

Le pigeon de Souraïde

rôti sur coffre, cuisses

confites, caviar

d’aubergine, girolles en

pickles, noix fraîches et

truffe d’hiver

Nicolas Borombo - Le Kaïku - Saint-Jean-de-Luz

Proche de ses producteurs, le chef a composé une carte qui intègre des produits de

qualité, dont beaucoup viennent du Pays basque.

Retrouvez la recette du chef ‘Pigeon de Souraïde rôti sur coffre, cuisses

confites, caviar d’aubergine, girolles en pickles, noix fraîches et truffe d’hiver’

:

www.lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR338936

ou flashez ce QR code

Nicolas

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Stéphanie Borombo

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