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LES TROIS LAURÉATS PRIMÉS

Prix service numérique

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Dans vos régions

VALENCE

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Le Salon des équipements et process agroalimentaires a accueilli 1 080 producteurs, transformateurs et professionnels

des métiers de bouche.

ORLÉANS

œ

L’assemblée générale, qui s’est tenue en présence de Roland Héguy, a montré une

attente des adhérents pour un syndicalisme combatif.

Un franc succès

pour Fodali

PÉRIGUEUX

œ

La seconde édition du Forum des innovations en distribution alimentaire,

les 24 et 25 juin, a confirmé sa pertinence auprès de professionnels cherchant à

s’adapter aux nouveaux comportements de consommateurs hyper connectés.

J

acques Auzou

, le président de la communauté

d’agglomération du Grand Périgueux, ne cachait

pas sa satisfaction face aux résultats du forum

des innovations en distribution alimentaire, qui s’est

déroulé les 24 et 25 juin à Périgueux.

“Avec près de

400 participants, nous comptons 55 % d’inscrits en

plus par rapport à la première édition de 2013. En

outre, le niveau des intervenants, une quarantaine,

était plus qualifié avec des personnes clés des entreprises

et des grands groupes comme Fromarsac, Auchan,

Casino, Metro, Bonduelle ou Chronopost.”

Et de

souligner le succès de la nouveauté de cette édition,

les rendez-vous d’affaires : 150 rencontres entre

chefs d’entreprise. Car, au-delà des dix grands débats

axés sur le numérique, le collaboratif et la proximité,

l’enjeu pour les participants était aussi d’envisager

des rapprochements stratégiques afin de séduire des

consommateurs de plus en plus connectés. L’étude sur

“les usages et attitudes à l’égard des nouvelles formes de

distribution alimentaire en ligne”,

livrée par

Philippe

Moati

, coprésident de l’ObSoCo, l’a révélé : 46 % des

Sepag :

une première édition de qualité

L’Umih 45

manifeste fermement son impatience

Français pratiquent l’achat alimentaire en ligne.

Du côté des start-up présentes se trouvaient les dix

nominés de l’appel à projets Fodali : ‘Innovez en

distribution alimentaire !’ L’un d’eux résumait :

“C’est

une chance pour nous d’être ici, de pouvoir montrer nos

solutions avec l’ambition de décrocher des financements

pour poursuivre, voire de signer des contrats.”

Ciblée sur les restaurateurs, la table ronde organisée

par huit étudiants de l’école de Savignac (Dordogne)

dans le cadre de leur MBA Hospitality Management,

fut riche de témoignages. De

Matthias Cadet

, Max à

Table à Bordeaux, à

Jean-François Cros

, Au Bureau à

Boulazac, en passant par

Olivier Defaux

, cofondateur

de la start-up Dreamtronic, le message est clair : il faut

s’emparer des nouvelles technologies. Avec l’objectif

premier de satisfaire le client par des produits et un

service de qualité.

BRIGITTE DUCASSE

www.facebook.com/Fodali.Perigueux

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D

ominique Ribet

, commissaire

général du Salon des équipements

et process agroalimentaires

(Sepag), tire un premier bilan très

positif de cette première édition,

qui s’est déroulée du 23 au 25 juin

au parc des expositions de Valence.

“L’élan d’enthousiasme de l’équipe

d’organisation qui m’avait poussé à

accepter cette fonction a porté ce salon

pendant ces trois jours. Le Sepag a

été très pro et convivial.

“J’ai eu de

très bons contacts”,

indique

Georges

Villalba

, fondateur de Clarcom

Production (Teyran, 34), entreprise

d’impression sérigraphique de canettes

pleines. De nouveaux porteurs de

projets sont venus découvrir Créa

Drink, le laboratoire de boissons

innovantes lancé il y a huit mois.

Quelques canettes trônaient sur son

stand, à l’instar de celles du chocolatier

François Pralus

(Roanne, 42).

“Être au plus près des clients”

Même satisfaction sur le stand de MCM

Emballages, vendeur de stérilisateurs et

d’autoclaves et distributeur officiel des

bocaux Weck en France.

“Il est pour nous

essentiel d’être au plus près des clients”,

résume

Cyrille Balaa deManzini

,

responsable export de cette entreprise

strasbourgeoise. Leurs produits, utilisés

par les frères

Ferniot

(Boco) ou

Anne-

Sophie Pic

, ont attiré

les visiteurs. À quelques

stands de là,

Cyril Velay

,

technico-commercial de

Manuvit, fabricant de

matériel de manutention

sur mesure, s’étonne,

lui, de la variété des

contacts : un fabricant de

tourtons de Gap (05), un

fromager de Tamier (73),

un producteur d’olives...

“Faire du porte-à-porte

est aujourd’hui difficile, les salons nous

amènent des prospects auxquels nous

n’aurions pas forcément pensé”

, souligne

l’exposant. Une journée de rendez-vous

B to B avait été organisée

le mercredi par le pôle

de compétitivité Terralia

(filière végétale). Une

trentaine d’exposants ont

pu ainsi rencontrer jusqu’à

12 clients potentiels, des

visiteurs mais aussi d’autres

exposants.

“Le business

peut aussi se faire entre nous”,

confirme

Dominique Ribet. Le salon devrait être

reconduit l’an prochain.

NATHALIE RUFFIER

Laurence Guillaud

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Dominique Ribet

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E

n venant à Orléans pour l’assemblée

générale de l’Umih 45,

Roland

Héguy

s’attendait sans doute à

une réunion plus tranquille. Mais, sur

le terrain, la gronde est manifeste.

Jean-Louis Jama

, président de

l’Umih 45, a annoncé la couleur.

“Nous

sommes des esclaves aux pieds du

Gouvernement, nous sommes harcelés.

Que veulent-ils ? Notre perte et la mort

lente de nos entreprises. Nous faisons un

métier de services et non de servitude.”

Face à cette situation, Jean-Louis

Jama a interpellé Roland Héguy sur

les rapprochements syndicaux.

“Nous

n’avons pas compris l’alliance avec le

SNRTC. Nous n’avons pas les mêmes

objectifs ni les mêmes valeurs.”

“Parler d’une voix plus forte”

Dans la salle, des militants ont aussi

dénoncé

“l’explosion de la concurrence

déloyale”

avec Airbnb, les chambres

d’hôte illégales, les restaurants

clandestins, la

“mort dumonde rural”

Roland Héguy a reconnu que les

combats sont nombreux et intenses.

Il a toutefois rappelé que des avancées

étaient là : le statut de Maître cuisinier,

le fait maison, le décret sur les allergènes,

la mise aux normes d’accessibilité.

“En

quatre ans, nous avons triplé notre

budget, multiplié les actions de lobbying”

,

affirme le président confédéral de

l’Umih. Et de justifier la nécessité de

“parler d’une voix plus forte”. “Si on

s’enferme, on recule alors qu’il faut au

contraire avancer !”

Et d’appeler encore

une fois au rassemblement de tous les

professionnels et à la resyndicalisation

de la profession.

“Quelle puissance de feu

nous aurions si nous nous présentions

tous unis devant les pouvoirs publics,

l’Europe et les grands groupes !”

JEAN-JACQUES TALPIN

Roland Héguy

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Jean-Louis Jama

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