Baromètre Deloitte – In Extenso : bilan contrasté en avril pour l'hôtellerie française

Après la pause du mois de mars, Paris a repris sa tendance baissière. À l'inverse, les grandes agglomérations de province ont profité d'un calendrier scolaire qui leur était plus favorable pour afficher quelques belles performances.

Publié le 10 juin 2015 à 11:37

D'après le baromètre Deloitte - In Extenso, les performances hôtelières n'ont pas été reluisantes au mois d'avril. L'hôtellerie de luxe et le marché super-économique enregistrent une baisse de leurs chiffres d'affaires hébergement. Elle est particulièrement marquée pour l'hôtellerie de luxe où le chiffre d'affaires hébergement est en recul de 8 %. Le reste du marché s'en tire un peu mieux mais, de l'hôtellerie économique au milieu de gamme, la tendance est à la stagnation.

Le mois s'est toutefois clos sur des résultats très hétérogènes. Dans les grandes agglomérations, les croissances à deux chiffres voisinent avec de fortes chutes d'activité. La raison est à chercher du côté du calendrier scolaire. L'année passée, les vacances scolaires des académies franciliennes et de Bordeaux couvraient une bonne partie du mois d'avril. Cette année, une partie des vacances de printemps de ces mêmes académies se déroulait en mai. À la clé, une activité économique plus active en avril pour ces zones émettrices de clientèles. Ce sont surtout les grandes agglomérations - Lille, Lyon, Marseille, Nantes, etc. - qui en ont profité.

L'hôtellerie parisienne impactée

Les interactions restent très fortes entre le tissu économique parisien et celui des grands pôles urbains français. Le phénomène est moins palpable pour les villes secondaires, plus ancrées dans le tissu économique local. Là, les effets du calendrier scolaire ont pu être négatifs et impacter l'hôtellerie. La belle météo enregistrée sur une partie d'avril a tout de même profité à quelques destinations touristiques, notamment sur le littoral.

Si la capitale a pu dynamiser l'hôtellerie de province, en revanche son marché hôtelier a souffert en avril. Toutes les catégories affichent un net recul du chiffre d'affaires hébergement, à l'exception de l'hôtellerie haut de gamme standard. Depuis le début de l'année, l'hôtellerie parisienne semble être dans la tourmente. Seul le mois de mars a marqué une pause dans cette tendance baissière. Les inquiétudes se font plus présentes, avec un mois de mai où il y a eu beaucoup de ponts.



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