Cédric Rivoire-Perrochat, porte-parole de l'Association française des compagnies de croisières (AFCC) qui regroupe 25 opérateurs ou compagnies présents sur le marché français, concédait un léger fléchissement de la courbe des réservations. Les effets du Concordia ? Pas du tout, selon cette figure du monde de la croisière : "Le ralentissement du secteur n'est pas conjoncturel, il correspond juste à l'attentisme propre à une période électorale."
Un ralentissement que les recruteurs ne semblent pas connaître. Ainsi du côté du rocher monégasque, le timbre de Raphael Sauleau, en charge du recrutement au cabinet Vships, résonne d'heureuses perspectives : "Nous recruterons dans l'année à venir plusieurs centaines de marins dont environ 80 Français pour des postes spécifiquement hôteliers à bord de navires. Nous travaillons toujours pour la compagnie de luxe italienne Silversea Cruises, mais nos postes à pourvoir sont souvent des demandes très spécifiques, au coup par coup, ce qui rapproche notre activité de celle d'un cabinet de chasseurs de tête ». Donc pas de changement du côté de la principauté même si l'on concède chez Vships assister à une affluence de candidatures en provenance de la Grèce : "L'activité ferry va très mal là-bas et les marins grecs qui recherchent des postes dans des compagnies de croisière internationales le font plutôt dans le secteur 'pont et machine' que dans celui de l'hôtellerie", précise Raphaël Sauleau.
Crise en Europe, remontée du dollar, c'est le moment de partir
Chez International Services à Lorient, Marc Chétrit, le premier recruteur en France de personnel hôtelier pour le monde de la croisière, s'étonnerait presque des questions : "Le secteur se porte très bien. Le Concordia n'a pas eu d'effets néfastes sur nos activités. Certes l'année 2012 est déjà bouclée, elle fut particulièrement active avec le lancement du dernier navire de Disney mais 2013 s'annonce excellente avec la perspective du recrutement de 380 hôteliers. Nous devrons faire face au turnover de nos équipes déjà à bord, en particulier lorsqu'ils prennent des vacances. Les conditions de vie sont meilleures sur les navires et les salaires remontent avec le dollar."
Un ralentissement que les recruteurs ne semblent pas connaître. Ainsi du côté du rocher monégasque, le timbre de Raphael Sauleau, en charge du recrutement au cabinet Vships, résonne d'heureuses perspectives : "Nous recruterons dans l'année à venir plusieurs centaines de marins dont environ 80 Français pour des postes spécifiquement hôteliers à bord de navires. Nous travaillons toujours pour la compagnie de luxe italienne Silversea Cruises, mais nos postes à pourvoir sont souvent des demandes très spécifiques, au coup par coup, ce qui rapproche notre activité de celle d'un cabinet de chasseurs de tête ». Donc pas de changement du côté de la principauté même si l'on concède chez Vships assister à une affluence de candidatures en provenance de la Grèce : "L'activité ferry va très mal là-bas et les marins grecs qui recherchent des postes dans des compagnies de croisière internationales le font plutôt dans le secteur 'pont et machine' que dans celui de l'hôtellerie", précise Raphaël Sauleau.
Crise en Europe, remontée du dollar, c'est le moment de partir
Chez International Services à Lorient, Marc Chétrit, le premier recruteur en France de personnel hôtelier pour le monde de la croisière, s'étonnerait presque des questions : "Le secteur se porte très bien. Le Concordia n'a pas eu d'effets néfastes sur nos activités. Certes l'année 2012 est déjà bouclée, elle fut particulièrement active avec le lancement du dernier navire de Disney mais 2013 s'annonce excellente avec la perspective du recrutement de 380 hôteliers. Nous devrons faire face au turnover de nos équipes déjà à bord, en particulier lorsqu'ils prennent des vacances. Les conditions de vie sont meilleures sur les navires et les salaires remontent avec le dollar."
Publié par Francois PONT
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