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Les lauréats du prix L’Hôtellerie Restauration Campus du Meilleur article

Formation - Écoles - vendredi 3 avril 2009 15:22
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75 - Paris La 5e édition du prix L’Hôtellerie Restauration Campus du Meilleur article est terminée. Les vainqueurs, couverts de cadeaux, ont été vivement félicités par les membres du jury au Ritz la semaine dernière. Des textes publiés dans nos colonnes, comme promis.



Pour retrouver la vidéo du concours Campus : cliquez ici


Les trois lauréats : Nadège Bonnaire, catégorie CAP/BEP, Marie Seulin pour les bac pro/MC et Poochit Muangman, BTS et +.

Cela fait maintenant cinq ans que nous recevons les articles écrits par des élèves de l’enseignement hôtelier sur ce qui les passionne, leur futur métier, les connaissances à acquérir… Chaque année, une bonne cinquantaine d’écoles participent au concours, souvent avec l’appui des professeurs de français, des chefs de travaux, des CPE, documentalistes, des membres de la direction. Les jeunes se prennent au jeu, et nous envoient une production hétéroclite et d’une richesse formidable comme vous pourrez le découvrir en vous plongeant dans les articles de nos lauréats 2009 :
Catégorie CAP/BEP : Nadège Bonnaire, Cefaa industrie hôtelière de Villepinte (93).
Catégorie bac pro/MC : Marie Seulin, lycée Jeanne d’Arc d’Aulnoy-Aymeries (59).
Catégorie BTS et + : Poochit Muangman (élève boursier du programme Odos, envoyé par son pays, la Thaïlande, afin de se former chez nous pour ensuite transmettre son savoir à son retour), du lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines (78).


Les lauréats entourés des membres du jury et partenaires du concours.

Christian Bruneau et les trois lauréats.

Pascal Schneider, d'Euralis Gastronomie - Rougié, et Nadège Bonnaire.

Patrick Eroi, Bridor.

Catherine Augereau, Groupe Flo.

Régis Marcon et Michel Roth.

Les trois jeunes ont été sélectionnés par un jury composé de professionnels très impliqués dans la formation, et présidé, cette année, par Régis Marcon, le chef 3 étoiles de Saint-Bonnet-le-Froid (43), dont le discours a touché autant les lauréats que l’assistance.
Des élèves bien gâtés, comme chaque année, par nos partenaires : l’École Lenôtre, TransGourmet, Bridor, Rougié et Flo. Sans oublier du chocolat Valrhona, 150 € offerts par l’association des parents d’élèves, la Fnapeetht, la visite des cuisines du Ritz avec Michel Roth et, bien sûr, la publication de leur article dans nos colonnes. Bonne lecture !

 

Nadine Lemoine

Les articles gagnants

Article de Nadège Bonnaire, CEFAA Industrie hôtelière de Villepinte (93) en catégorie CAP/BEP

“Le concours du Meilleur apprenti de France, une belle aventure dont on ressort grandi !”

Le 27 janvier dernier, deux apprenties du CEFAA de Villepinte ont reçu au Sénat des mains de Philippe Dallier, sénateur de la Seine-Saint-Denis, la médaille d’or : Séverine Honorel, en option cuisine froide, et Jessy Delcourt, en option arts de la table et du service. Elles étaient accompagnées pour l’occasion de M. Biron, président du CEFAA.
Propos recueillis par Nadège Bonnaire

À votre avis, quelles sont les qualités indispensables pour participer au concours ?
Séverine Honorel :
Je pense qu’il faut avoir le goût de la compétition, être sérieux et appliqué dans ce qu’on fait.
Jessy Delcourt : Pour ma part, je pense qu’il faut avoir le goût du travail parce qu’il faut rester impliqué dans sa formation, la priorité restant le diplôme pour lequel on s’est inscrit en apprentissage.

Avez-vous hésité avant de vous lancer ?
S. H. :
Oui, j’ai hésité, car je ne savais pas comment ça allait se dérouler concrètement. Mais aujourd’hui, je ne regrette absolument pas !
J. D. : Moi, je savais qu’il existait beaucoup de concours dans l’hôtellerie restauration et c’était mon rêve d’y participer, alors c’est clair que je n’ai pas hésité !

Quand avez-vous commencé le concours ?
S. H. :
En fait, il y a eu deux étapes : la première, les départementales et régionales, ont eu lieu fin mars dans mon centre de formation et la seconde, la finale, le 22 septembre au CFA Médéric à Paris dans le XVIIe arrondissement.
J. D. : C’est pareil pour moi, à la seule différence que j’ai commencé les deux étapes un peu plus tard, début avril et que la finale a eu lieu le 2 octobre dans mon centre de formation.

Qui vous a aidé à préparer le concours ?
S. H. :
Mon chef au CEFAA, M. Gdanski, pour les départementales et régionales. Et pour la finale, j’ai d’abord travaillé deux semaines au centre avec mon chef, aidé de M. Charlier, chef en pâtisserie, puis une semaine avec Frédéric Anton, Meilleur ouvrier de France et chef du Pré Catelan, mon entreprise actuelle.
J. D. : Ma formatrice en pratique, Mlle Guipouy, ainsi que les autres formateurs de salle, car chacun a plus ou moins sa spécialité.

Comment vous êtes-vous entraînées ?
S. H. :
Dès qu’on a eu connaissance des plats à préparer, on a fait toutes sortes d’essais pour les préparations, les cuissons ou les présentations. On ne s’est pas tout de suite arrêté sur une façon de faire. Je m’entraînais tous les jours pendant deux semaines quand j’étais au CEFAA, ce qui fait que je n’allais plus en cours et je suis même venue au centre pendant mon jour de repos.
J. D. : Dès que j’ai reçu les cartes, j’ai fait des recherches, notamment sur les boissons et les fromages. Au niveau des techniques, je me suis entraînée jusqu’à ce que je maîtrise parfaitement certains gestes. Je me suis également perfectionnée en vente et communication en anglais. Ce qui fait qu’au centre, j’avais un TP en plus par rapport aux autres, ou un TP à part. Je ne prenais que 30 minutes pour manger et je ne prenais pas de pauses. C’était vraiment ‘non-stop’ !

Avez-vous rencontré des difficultés ?
S. H. :
La véritable difficulté, c’était de suivre au mieux les conseils de mes chefs et de refaire plusieurs fois les plats pour que ce soit parfait. Par exemple, pour les départementales et régionales, je devais réaliser une omelette roulée aux herbes et il a fallu que j’en fasse un bon nombre avant d’obtenir ce qu’on recherchait.
J. D. : De mon côté, la principale difficulté, c’était en finale, il fallait rester constamment concentrée pour garder le sourire ou faire attention à mon langage. Il fallait être parfaite. J’ai dû aussi corriger quelques défauts comme le ton de ma voix, parce que le premier jury m’avait dit que je pouvais paraître assez hautaine.

Comment avez-vous géré votre stress ?
S. H. :
Dans l’ensemble, je n’étais pas vraiment stressée, sauf lorsque j’ai travaillé la finale avec mon chef et MOF, Frédéric Anton, c’était vraiment impressionnant. Et lors de l’attente des résultats pour la finale, car je ne voulais pas décevoir mes chefs.
J. D. : La veille de la finale, je n’ai rien fait et j’ai demandé à mes proches de ne pas m’en parler. Mais, la nuit d’avant, j’ai quand même mis mes révisions sous mon oreiller.

Quels sont vos souvenirs les plus marquants ?
S. H. :
L’annonce des résultats en finale et la remise des médailles au Sénat. J’étais très contente, très fière de moi et ma famille aussi.
J. D. : Quand le jury a prononcé mon nom en dernier à la finale, j’ai pleuré de joie car je pensais que je ne l’avais pas. Et dernièrement, l’invitation au Sénat, car c’est un lieu incroyable !

Qu’est-ce que ce concours vous a apporté ?
S. H. :
Il m’a ouvert des portes. C’est grâce à la médaille d’or aux départementales et régionales que j’ai pu obtenir une place au Pré Catelan pour faire mon bac. Et pour ce qui est de la pratique, je maîtrise davantage les cuissons.
J. D. : J’ai plus de connaissances sur les fromages. Je suis aussi plus minutieuse. J’ai appris à corriger certains de mes défauts. Mais surtout cela m’a permis d’entrer au Plaza Athénée, où j’ai acquis avec la finale, la reconnaissance et la confiance de mes supérieurs. Ce qui fait qu’aujourd’hui, je peux déjà aller au contact des clients.

Est-ce que cette victoire vous a donné envie de faire d’autres concours ?
S. H. :
Non, pas pour l’instant. L’objectif, maintenant, c’est d’obtenir mon bac professionnel.
J. D. : Oui, j’aimerais en faire d’autres comme la coupe Georges Baptiste ou les Olympiades des métiers, mais l’année prochaine.

Auriez-vous des conseils à donner aux lecteurs qui voudraient être candidats à ce concours ?
S. H. :
Oui, que s’ils commencent, il faut qu’ils s’investissent à fond et qu’ils aillent jusqu’au bout, qu’ils ne lâchent surtout pas ! Il faut prendre du plaisir à le faire. Par exemple, aux départementales et régionales, j’étais la seule fille, et ça m’a vraiment donné envie de gagner !
J. D. : Je leur dirais qu’il faut le faire, que c’est un réel investissement, mais que c’est vraiment une belle aventure dont on ressort grandi et qu’on garde en soi toute sa vie.


Article de Marie Seulin, lycée Jeanne d’Arc d’Aulnoy-Aymeries (59), catégorie bac pro/MC.

Le citron amoureux de la pomme d’or

Elle est radieuse, délicate et fragile. Délicieusement rosée à l’aube de sa vie et joliment dorée lorsqu’elle est à point, elle offre aux regards ses reflets changeants.
Notre première rencontre eut lieu au bal de l’automne. Sur son socle posée, si belle et si sage, elle était si tentante que je ne pus lui résister, je tombai sous son charme croquant et juteux et l’enlevai d’un zeste furtif.
Je m’enfuis sans attendre que son père le pommier alerte la garde en habits orangés. “Potirons, potirons, à la rescousse, ce traître de citron a enlevé ma cadette !”
Au premier baiser, je fus envoûté par sa peau si douce et ferme à la fois. Son jus si sucré et son cœur si tendre et croquant eurent raison de mon acidité.
Un soir, elle me confia son passé tumultueux : la vilaine trahison d’Ève, l’épisode de la pomme de la discorde qui l’avait fâchée définitivement avec Minerve et Junon, ses sœurs du jardin des Héspérides dont s’était emparé le fabuleux Heraclès, et la douleur qui s’était emparée d’elle lorsque la flèche de Guillaume Tell l’avait transpercée. Je la consolai et lui assurai, foi de citron, que désormais elle coulerait des jours heureux dans notre joli compotier en porcelaine.
En effet, les mois qui suivirent furent enchanteurs et bientôt, je ne puis plus me passer de sa ferme douceur sucrée. Elle m’enivrait, et même les avances de nos voisines, les oranges sanguines si passionnées, ne me firent l’abandonner. À la surprise de tous, nous nous mariâmes pour le meilleur et pour le pire, et de notre union naquirent de jolies petites pommes vertes et acides qui mirent en joie le palais de tous les gourmets des environs.


Article de Poochit Muangman, lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines en catégorie BTS et +

La cuisine thaïlandaise

La Thaïlande, est un des pays les plus visités en Asie, quand on parle de ce pays une des premières choses ce que les touristes évoquent, c’est sa cuisine, La Thaïlande est un pays ayant une tradition culinaire très forte. La cuisine thaïlandaise ou la cuisine thaïe ressemble sur certains points à celle des voisins chinois, indiens, Laotiens et Birmans. Elle se démarque beaucoup par des saveurs et ingrédients originaux comme par exemple : la menthe, le curry, la citronnelle, la coriandre, le piment, le basilic rouge et le gingembre. Tous ces ingrédients se trouvent facilement et sont très riches en valeur nutritionnelle. Normalement, les thaïlandais les cultivent pour leur propre consommation. La cuisine thaïlandaise est très variée mais cela dépend de la région puisque chaque région a des spécialités différentes..
Au Sud, comme vous le savez sans doute, ce sont les régions maritimes. Ainsi les plats du sud sont très riches en fruits de mer et produits de la pêche et sont de bonne qualité. On utilise beaucoup le curry jaune et le curry rouge dans ces plats donc la cuisine dans cette région a une saveur un peu plus forte.
Au Nord, avec une frontière de la Birmanie, on trouve une grande influence de la cuisine birmane, en particulier le célèbre potage au curry et la soupe de nouilles. De plus les plats sont beaucoup moins épicés, les légumes sont utilisés dans tous les plats comme garniture par exemple : le choux chinois, le choux blanc, le concombre, l’aubergine, etc. Au nord, il fait bon toute l’année c’est pourquoi on peut cultiver presque tous les fruits et les légumes qui sont des produits régionaux à cet endroit.
Quant au Nord-Est, cette région a une frontière avec Le laos, c’est pour cette raison que sa cuisine est dérivée de la cuisine laotienne et bien que considérée à l'origine comme une cuisine paysanne, elle gagne de plus en plus en popularité et certains délices comme la salade de papaye (ou Som Tam) sont connus et appréciés au-delà de ses frontières. Dans cette région le piment est très demandé, on peut donc le trouver dans tous les plats.
Dans les plaines du Centre, il y a un mélange entre la cuisine de toutes les régions, donc la nourriture est plus douce, cependant on trouve encore le piment qui constitue le charme de la cuisine thaïlandaise. Les produits régionaux et les ingrédients au centre de la Thaïlande ce sont aussi des légumes et beaucoup plus de viande. Cette région est aussi un endroit très touristique où l’on peut trouver des restaurants gastronomiques thaïlandais pour les touristes qui apprécient de découvrir d’autres cuisines.
Il y a encore une centaine d’années, les Thaïlandais n'utilisaient ni cuillères, ni fourchettes, ni couteaux et mangeaient avec les doigts, le repas posé sur une natte. Mais de nos jours, ils se servent principalement de cuillères et fourchettes et n'utilisent les baguettes que pour manger les nouilles d'accompagnement. Les Thaïlandais mettent l'accent sur les fruits au dessert. Ils les découpent selon une multitude de formes (animaux, étoiles, etc.) et les disposent de façon attrayante au milieu des invités pour finir les repas en beauté. Aujourd’hui les plats thaïlandais sont très adaptés à des goûts différents pour le plaisir de personnes différentes tout en gardant leur spécificité, mais dans tous les cas la cuisine thaïe est toujours une des cuisines les plus répandues en France et dans le monde entier.



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