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Yes they can, avec une licence pro du lycée Jean Drouant

Formation - Écoles - vendredi 16 octobre 2009 16:02
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75 - Paris Une enquête réalisée cinq ans après permet de suivre la trajectoire des élèves de la première promotion 2003/2004 de licence professionnelle de ce lycée hôtelier parisien. Pour un bilan largement positif.



Que sont-ils devenus ? Cette question hante Pierre Berthet, du CET Hôtellerie et président des associations Promatel Paris-Île-de-France et Unatech. C’est pourquoi, sous sa houlette, Promatel, l’association régionale des anciens élèves du lycée des métiers de l'hôtellerie de Paris Jean Drouant, a réalisé plusieurs enquêtes sur les débouchés professionnels et les profils de carrière des diplômés de l'école Jean Drouant. L’une de ces enquête a recueilli les témoignages de la première promotion (2003/2004) des élèves de licence professionnelle en hôtellerie et tourisme.

Créée en 1999 et mise en place à la rentrée 2000, cette licence professionnelle est un diplôme de niveau bac + 3 conçu en partenariat entre l’université Paris Dauphine et le lycée, en contact étroit avec les entreprises. Au travers du parcours des anciens élèves de cette promotion, parrainée en son temps par Pierre Blanc, le P.-D.G. du groupe Les Frères Blanc, Pierre Berthet a étudié la portée de cette licence professionnelle, son adéquation aux besoins de mains d’œuvre sur le marché hôtelier, mais aussi les attentes et les bénéfices que chacun en ont retiré. Exemples.

Rester ou partir, telle est la question

Il y a d’abord ceux qui ont découvert un établissement pour ne plus le quitter. Tel est le cas d’Aurélie Jacquinot. Son stage en licence lui a permis de goûter au rôle d’assistante responsable réservations au Dolce Chantilly dans la Somme. Elle est passé successivement chef des réservations, puis responsable tourisme et réservations et enfin, chef de service-agent de maîtrise depuis 2007 dans ce complexe hôtelier qui comprend 200 chambres et suites et 3 restaurants. De même, Sandra Rolland, depuis un stage chez Potel & Chabot, travaille toujours au service commercial. Passée cadre, elle possède un portefeuille de clients qu'elle doit entretenir et développer et s'occupe de 2 responsables de projets.

Parfois, c’est au sein d’un grand groupe que des carrières se sont créées : après son stage pratique, Marie Liesse Thery est devenue coordinatrice, puis responsable, Hilton meetings au Hilton Arc de Triomphe avant d’en devenir concierge. Autre parcours intéressant, celui d’Aurélie Didelet. Après un stage de marketing au Bistro Romain à Paris, elle a grimpé les échelons : de réceptionniste à l’hôtel Intercontinental à Paris en 2004, elle est devenu chef de brigade ; un titre qu’elle a conservé au Crillon, avant de devenir 1er chef de brigade et assistante chef de réception.

Pour d’autres, le choix a été celui de l’expatriation. Ainsi, un stage de fin d'études chez un caviste américain de New-York, Morrell & Company, a tout déclenché pour Camille Rivière : embauchée par l’entreprise afin de développer leur vente online, elle parvient à doubler le chiffre d’affaires des ventes sur le site. Elle a depuis changé de travail en se dirigeant vers la vente de vin aux professionnels. Engagée comme représentante de vin depuis 2006 chez Wildman & Sons, importateur et distributeur de vins aux Etats-Unis, elle s’occupe de clients haut de gamme dans Manhattan. Devenue spécialiste de la Bourgogne, elle vend également des vins du monde entier. Elle estime que sa licence pro “a renforcé et approfondi les bases du BTS” et juge “les cours approfondis d'allemand et d'anglais très utiles”. Elle ajoute : “Il serait bon d'introduire une troisième langue dans la formation professionnelle, c'est un atout indéniable. Les interventions des 3 partenaires professionnels (Blanc, Costes et Flo) ont été appréciées, avec pour chacun leur apport stratégique et leurs conseils opérationnels.”

Plus internationale la formation

D’autres, comme Awagbé Kaba, ont conjugué vocation à l’international et parcours universitaire. Après un stage à l'hôtel Régina (Paris Ier), elle a occupé un poste de réceptionniste, puis de night auditor, au Hilton Charles de Gaulle. Puis elle a repris ses études en master à l'université d'Oxford Brookes où elle a obtenu un diplôme en International marketing management in tourism and hospitality. Elle a ensuite intégré en 2008 l'hôtel Beau Rivage Palace à Lausanne (Suisse) où elle occupe un poste conjoint en réception et en comptabilité fournisseurs.

Autre success story, celle d’Irma Bernal Rodas : aujourd’hui chargée des relations publiques à la présidence du groupe Nestlé France (CDI) après un stage pratique au Food Service du groupe Nestlé puis un poste de conseillère culinaire. Elle “souhaiterait que la licence soit plus ‘internationale’, notamment avec une initiation en 3e langue”.

D’autres ont préféré faire de la licence leur rampe de lancement… pour un retour aux sources. Comme Grégory Guillo : après un stage au sein du groupe Flo, il a repris le restaurant familial Le Comptoir du Jambonneau, à Colombes (92), un restaurant de cuisine traditionnelle.
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