Alain Mari, restaurateur et formateur
Formation - Écoles - mercredi 17 mars 2010 16:54
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Belgentier (83) Le chef du Moulin du Gapeau est aussi un passionné de la transmission des savoirs.
Vice-président régional des Tables et Auberges de France et de l’association des Maîtres restaurateurs Varois, membre de Slow Food et Disciple d’Escoffier, le chef est sur plus d’un front en matière de formation professionnelle. Il participe à des groupes de travail sur le tourisme et l’environnement au côté du conseil général du Var et sur la préservation des produits régionaux en collaboration avec le village bio de Correns. Depuis 2005, il est enfin conseiller en technologie de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour le rectorat de Nice.
“L’avenir des jeunes diplômés nous concerne tous”
Chaque année, dans le cadre de la semaine du Goût, Alain Mari intervient ainsi dans les écoles et accueille une classe dans son établissement. Il fait de même auprès des CFA et lycées professionnels du Var pour informer sur les métiers de la restauration. “Je suis disponible pour examiner des dossiers de rattrapage, être membre ou président d’un jury, participer à des tables rondes et conférences organisées par l’inspection académique. J’estime que former est une partie essentielle de notre métier. L’avenir des jeunes diplômés nous concerne tous, chefs et restaurateurs, et je suis toujours prêt à accueillir des collégiens, comme je l’ai fait dans le cadre d’opérations comme ‘1000jeunes en entreprise l’été’ ou ‘séjours découvertes’. Ces actions ont permis de déboucher sur des contrats d’apprentissage et ce lien est déterminant pour qu’un jeune s’oriente dans les meilleures conditions.”
Alain Mari participe ainsi depuis deux ans au jury du concours des Chefs de cuisine des collèges organisé par le conseil général du Var. “ Chaque fois que je le peux, je multiplie les échanges entre mon milieu professionnel et celui de l’enseignement. La transmission du savoir et de l’expérience est un investissement personnel qui bénéficie autant à celui qui la reçoit qu’à celui qui la prodigue. En matière de formation, je préfère le titre d’instructeur ou de tuteur comme le définit Régis Marcon dans son rapport sur l’apprentissage en alternance. Le tuteur est à l’écoute, transmet le goût, la curiosité, l’attention, respecte le rythme de chacun. Dans un monde du ‘tout, tout de suite’ il faut savoir donner du temps, sous peine de démotiver les jeunes.”
| Jacques Gantié |
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