Actualités
Accueil > Actualités > Formation - Écoles

Lycée hôtelier de Toulon : Nelly Guerguy, star des concours

Formation - Écoles - mercredi 22 septembre 2010 10:09
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :

Toulon (83) Le lycée hôtelier du Var s’est taillé une sérieuse réputation dans la préparation des concours. L’exemple type est celui de Nelly Guerguy, 20 ans. Après le Trophée Malongo 2009, elle a remporté le Trophée Antonietti en 2010. Ses secrets ? La volonté de gagner et l’entraînement de son coach, Joël Diconne. Interview.



L’Hôtellerie Restauration : Pourquoi vous êtes-vous présentée aux différents concours ?
Nelly Guerguy : J’ai été sollicitée par mon professeur de restaurant. J’y suis allée pour gagner (rires) car il n’y a qu’une seule place, la première.

Qu’est-ce que cela vous apporte sur le plan personnel et professionnel ?
Mes objectifs ont été tenus. Sur le plan professionnel, les concours apprennent à se dépasser, à gagner de l’assurance, à gérer son stress, à soigner les détails... Par ailleurs, il est indéniable que ces trophées améliorent un CV et permettent de se faire connaître.

Quels seraient vos conseils?
Il ne faut pas participer à un concours pour voir du pays. Il faut y aller pour gagner, sinon, on perd son temps et on en fait perdre aux autres. Il faut beaucoup travailler, être à l’aise dans son cursus pour ne pas s’ajouter une surcharge de travail. Le bac, c’est plus important que les concours… Et puis, l’important est d’avoir un coach qui, comme Joël Diconne, vous entraîne et s’investit à fond à vos côtés. Sans lui, il m’aurait été impossible de réussir. Les deux victoires, on les a gagnées tous les deux !

Quel a été votre parcours ?
Il n’a pas été très classique. J’ai fait sport et études, option golf puis, à la suite d’une blessure, j’ai du abandonner et je suis rentrée en seconde générale mais cela ne s’est pas bien passé. Alors, j’ai choisi de préparer un BEP en deux ans. J’ai enchaîné avec une 1re d’adaptation puis une terminale technologique. J’ai enchaîné les stages et les extras. Au final, je possède plus de pratique en service que [mes camarades]. Je vais poursuivre par un BTS option A à Toulon puis m’orienter vers la gestion hôtelière ou le commerce de vins et spiritueux.

Les métiers de service ont mauvaise presse auprès des jeunes qui préfèrent la cuisine. Qu’en pensez-vous ?
En ce qui me concerne, j’aime le contact avec la clientèle, être en tenue élégante. Quand on est cuisinier, enfermé dans sa cuisine, on n’a pas cette dimension du métier. Serveur, ce n’est pas seulement porter une assiette, c’est conseiller, avoir de la répartie, savoir gérer toutes les situations, parler plusieurs langues. C’est aussi savoir vendre le savoir-faire de la maison dans laquelle on travaille.
Propos recueillis par Dominique Fonseque-Nathan

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Implanter et équiper son restaurant
par Jean-Gabriel du Jaiflin
Services
  Articles les plus lus