Des employeurs obtiennent une qualification de maître d’apprentissage au CFA de Bonneveine
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Marseille (13) Une vingtaine de professionnels des Bouches-du-Rhône peut désormais afficher le titre de maître d’apprentissage qualifié sur leurs murs. Cette attestation, décernée à l’issue de deux journées de formation au CFA hôtelier de Marseille, devrait contribuer à améliorer l’accueil et l’insertion de leurs apprentis.
Des employeurs qui assistent à un cours d’anglais, de français, de mathématiques ou à un TP de cuisine, en même temps que leurs apprentis, c’était du jamais vu au CFA de Bonneveine. Et pourtant, cette action devrait se reproduire. Améliorer l’accueil et l’intégration des jeunes, prendre en compte la complémentarité entre enseignements du CFA et activités en entreprise, valoriser la fonction de tuteur, toutes ces idées résultent de la mission menée par Régis Marcon. Cela correspond aussi à la volonté du conseil régional Paca. L’institution régionale propose 400 € par an et par apprenti, avec pour condition de suivre une formation de deux jours (quatorze heures) donnant droit au titre de maître d’apprentissage qualifié, valable pendant cinq ans. Cette action a été retenue par Agnès Vaffier, chef d’établissement du CFA Bonneveine, mise en œuvre par Jean-Noël Boulon, coordinateur, et ses collègues, et financée par l’Association de gestion des formations en alternance pour les petites et moyennes entreprises (AGEFA PME). Au programme : présentation du CFA, les partenaires de l’alternance, les démarches et la réglementation administrative, juridique et financière, l’intégration du jeune en entreprise, la participation à des enseignements, la présentation du contenu des formations et la mise en évidence d’applications en entreprise.
Réactions positives
Globalement, les réactions des employeurs sont positives. Jean-David Cohen (restaurant-traiteur la Bauquière à Allauch) : “Je suis issu moi-même de l’apprentissage. C’est un challenge de s’impliquer dans la formation des jeunes et de donner les clés de la réussite au diplôme, y compris pour les cas difficiles. Et puis, pour un chef de cuisine, peu familier des problèmes juridiques, cette formation représente une ouverture.” Pour Sylvain Robert (l’Aromate à Marseille), “ce nouveau titre valorise notre métier. Il permet de nous distinguer de ceux qui n’apportent rien à leur apprenti.” Peggy Pinna (Fonfon à Marseille) estime que “c’est une bonne idée de montrer à nos apprentis qu’on s’intéresse à eux d’une autre manière, de visiter le CFA, de faire connaissance avec l’équipe pédagogique et d’en parler à nos jeunes”. Une deuxième cession de formation devrait démarrer dès que les employeurs seront disponibles.
Dominique Fonsèque-Nathan |
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