ESHotel combine valeurs familiales et avant-gardisme pédagogique
Formation - Écoles - jeudi 27 janvier 2011 17:05
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Angers (49) À l’occasion de la remise des diplômes du master de management en hôtellerie et tourisme de l’école ESHotel, son président Arnaud Bouvier revient sur les particularités de son établissement.
Arnaud Bouvier, président d’ESHotel, est à l’origine de l’antenne londonienne de l’école.
Photo de groupe pour la promotion 2010 du master de management en hôtellerie et tourisme de l’école ESHotel dans les salons de l’InterContinental Paris Le Grand.
Une antenne londonienne pour maîtriser l’anglais
ESHotel, c’est avant tout une affaire de famille. En 1992, les parents d’Arnaud Bouvier, tous deux anciens élèves de l’école Médéric à Paris (XVIIe), créent ESHotel. Ils misent sur une antenne à Tourcoing (59), et une autre à Paris, près de la porte de Clichy. “Très tôt, j’ai su que j’allais reprendre le flambeau”, confie Arnaud Bouvier. Entrepreneur dans l’âme attiré par l’univers de l’hôtellerie, il intègre la société familiale en 2002 avec la casquette de ‘chargé de développement’. Son premier pari : ouvrir une école ESHotel à Londres. Arnaud Bouvier part du principe que l’on a beau être le meilleur manager du monde, “si l’on ne maîtrise pas la langue anglaise, cela ne sert à rien”. Ce sont les élèves les moins performants en langue qui partent étudier à Londres. Un parti pris qui a fait ses preuves : “50% de nos étudiants à Londres partent ensuite travailler à l’étranger, contre 10% parmi nos élèves parisiens.”
400 couverts par jour au restaurant d’application
ESHotel - les élèves disent “ESH” - propose sur ses campus lillois et parisien des diplômes de BTS, Bachelor, master 1 et master 2. À Londres, seul le master 1 est dispensé. Mais “un master 2 va ouvrir outre-Manche dès septembre 2011”, annonce Arnaud Bouvier. Ces cursus obligent les 500 élèves que comptent les trois campus à tous passer par le restaurant d’application de l’école. Pas question de travailler dans l’hôtellerie sans connaître les bases de la cuisine et du service en salle. “Nos restaurants d’application de Paris et Lille assurent chacun 400couverts par jour, à l’heure du déjeuner”, raconte le président d’ESH. Le Charles, le restaurant gastronomique de 30 couverts du campus parisien, tient son nom de Charles Bouvier, grand-père du fondateur de l’école, qui fut le chef de brigade du train présidentiel. “Les menus qu’il a fait servir aux grands hommes de la fin du XIXe siècle sont affichés sur les murs de ce restaurant”, explique Arnaud Bouvier. L’année scolaire débute toujours par un banquet réalisé par les étudiants, qui reproduisent l’un des menus historiques de la collection familiale.
Une association d’anciens élèves très active
L’année de scolarité ne coûte pas plus cher à Londres qu’à Paris. ESH veille à s’ouvrir à tous les profils d’élèves. “Nous les sélectionnons sur dossier et entretien. La moitié de nos effectifs sont féminins et nous recensons 25 nationalités différentes au sein de nos trois campus”, résume Arnaud Bouvier. L’association d’anciens élèves se montre très active. “Nombre d’étudiants trouvent leur stage par ce biais”, reconnaît le président d’ESH. Un réseau performant et fédérateur. Une ambiance familiale, donc, à laquelle tient le clan Bouvier. Selon un sondage Ifop, réalisé en 2009 pour ESHotel, 85 % des recruteurs estiment que l’école offre “une bonne formation à l’opérationnel”. Ils sont également 79 % à estimer qu’ESHotel délivre “une bonne formation au management hôtelier”, contre 52% seulement pour les lycées hôteliers.
| Anne Eveillard |
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