L'École Lenôtre : une exemplarité reconnue

Plaisir (78) Le 5 janvier, Nadine Morano, ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, a visité le prestigieux établissement, n’hésitant pas à saluer le “savoir-faire de haute qualité” qui y est enseigné.

“Lenôtre, c’est un label de savoir-faire de haute qualité pour la France c’est extrêmement valorisant. Tous les cours dispensés font partie de notre patrimoine culinaire français : on a besoin de ces métiers sur le marché du travail.” Un bel hommage rendu par la ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle Nadine Morano à l’école Lenôtre, lors de sa venue le 5 janvier à Plaisir (78), dans les locaux de l’école. Une visite guidée s’est déroulée en présence de Patrick Scicard, président du directoire de Lenôtre, David Douillet, ex-judoka et député des Yvelines, et des formateurs du centre. “Lenôtre, c’est 1 000 collaborateurs, 10 MOF et 200 personnes - en provenance de 20 pays différents par semaine - qui dispensent les cours ”, détaille Patrick Scicard.

La visite commence avec les Master class, des formations intensives de six mois pour adultes, permettant d’accéder rapidement aux métiers de la cuisine, de la pâtisserie et de la boulangerie. À l’issue de ce programme, un examen pratique est validé par le grand diplôme de l’école Lenôtre, véritable passeport pour les métiers de la gastronomie, tant en France qu’à l’étranger. Une ancienne auxiliaire de puériculture de 48 ans témoigne : “J’en avais assez de mon métier, j’ai voulu me reconvertir et suivre ma passion, la cuisine. De plus, comme je suis allergique au gluten, je souhaite ouvrir une entreprise à destination des personnes qui ont le même souci que moi, et ceci grâce aux cours de Lenôtre.” Philippe Gobet, meilleur ouvrier de France cuisine et directeur des écoles Lenôtre, développe   “Outre la reconversion professionnelle, nous proposons également une formation continue ou une formation accélérée pour les jeunes qui sortent de l’école.”

 

“Inciter les jeunes à aller vers les métiers de bouche ”

La visite se poursuit en boulangerie, en présence des 109 apprentis : toques et blouses blanches, tous se sont pliés aux règles de l’école. Sous l’œil attentif de la ministre, les jeunes exposent la fabrication de la traditionnelle galette à la frangipane, démonstration à l’appui. Un jeune Suisse de 20 ans, titulaire d’un BEP cuisine et préparant actuellement un brevet technique des métiers en pâtisserie déclare : “C’est la réputation de l’école qui m’a fait venir.” Eric Lecoq, chef adjoint du département sucré, poursuit : “Les jeunes peuvent suivre six ans de formation chez Lenôtre, et se spécialiser dans la compétence de leur choix. Notre priorité est de transmettre la passion, l’amour et la technique du métier.”

“L’apprentissage [permet de trouver] du travail beaucoup plus facilement, avec une multitude de choix, en France ou à l’étranger pour valoriser le savoir-faire français. Il faut inciter les jeunes à aller vers les secteurs de bouche, restauration, hôtellerie ; ce sont des métiers porteurs d’emplois. À travers les différentes formations, chacun doit pouvoir s’épanouir pleinement. Sur le territoire français, on dénombre 1 100 CFA. On a lancé un appel aux projets pour ces centres avec une aide de 500 M€, dont la moitié pour créer des places d’hébergement, pour permettre aux apprentis de se loger”  clame Nadine Morano, qui conclut : “Je souhaite saluer Gaston Lenôtre, qui en 1971 lors de la création de l’école Lenôtre, a cru en l’existence de l’apprentissage.”

L’après-midi s’est clôturé avec la dégustation des galettes Lenôtre édition 2011, composées d’une couronne de baba au rhum, de crèmes fouettée et pâtissière à la vanille de Madagascar, et garnies d’une fève à l’effigie de la célèbre moto Harley Davidson.