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Découverte de l’Orient-Express pour deux élèves du lycée Jean Monet

Formation - Écoles - vendredi 10 juin 2011 14:41
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Le temps d’un aller-retour Paris-Calais, deux élèves du lycée des métiers Jean Monnet de Limoges ont eu l’immense privilège d’être les passagers d’un jour de l’Orient-Express. Une expérience unique et inoubliable.



Antoine (à gauche), le chef, Christian Bodiguel, et l’équipe du Venice Simplon Orient-Express.
Antoine (à gauche), le chef, Christian Bodiguel, et l’équipe du Venice Simplon Orient-Express.

Paris. Mercredi 27 avril 2011. Il est près de 9h00 quand Florie et Antoine se présentent, dans l’effervescence de la gare de l’Est, sur le quai n°5. Leur train à destination de Calais est déjà là. Wagons couleur bleue nuit, silhouette surannée et décoration style Belle Epoque : le Venice Simplon Orient-Express ne ressemble à aucun autre train.
Florie et Antoine, respectivement étudiante en deuxième année de BTS Hôtellerie et élève de terminale bac pro Restauration, ont eu la chance d’effectuer ce voyage à bord de ce train de luxe mythique. Leur billet, ils l’ont gagné en remportant un grand jeu de connaissance organisé en novembre 2009, à l’occasion de la venue à Limoges au lycée des métiers de l’Hôtellerie-restauration et de l’Alimentation Jean Monnet de Christian Bodiguel, chef du restaurant de l’Orient-Express, dans le cadre d’une soirée de gala.
Accueillis par une hôtesse, puis par le directeur du train et le maître d’hôtel, ils montent dans la voiture K. Brigade aux uniformes impeccables, boiseries cossues et dorures rutilantes, moquettes épaisses aux couleurs du train, décorations d’inspiration Art Nouveau et lumières tamisées, le décor est luxueux et raffiné. Christian Bodiguel les rejoint dans la cabine K 09 qui leur a été réservée. Sous la houlette de ce chef sympathique et convivial, ils visitent le train, ses coulisses, les cuisines, les salons, les trois restaurants, le piano-bar, la boutique.“C’est absolument magique, on s’immisce dans un autre temps,  un autre monde”, se souvient Florie.

Ne pas verser au premier mouvement

C’est déjà l’heure du repas. Au menu, Brouillade d’œufs au saumon fumé, Homard rôti au beurre de cresson et pommes rosettes et tarte Tatin. Un bon moment qui peut pourtant se révéler un exercice périlleux : il faut en effet apprivoiser le roulis du train, les vibrations et les secousses auxquels sont soumises les voitures. “Les verres sont étonnament lourds. Pas facile  de trouver une stabilité et un équilibre et de ne pas verser au premier mouvement”, remarque Florie, en future professionnelle. Calais. Le train s’arrête en gare. Les passagers descendent. Commence alors pour l’équipage une course contre la montre pour nettoyer le train de fond en comble, refaire les cabines avant de repartir direction Venise.

“Comme dans un rêve”

Et pendant ce voyage retour, que croyez-vous qu’ils font ? Ils dégustent. Ce trajet Calais-Paris est à nouveau l’occasion de savourer un somptueux dîner : Raviole de homard et son escalope de ris de veau au curry de madras, Tournedos de bœuf et sa béarnaise à la truffe noire, fromages affinés et Soufflé glacé au Grand Marnier.
Le temps d’une journée, Antoine et Florie se sont glissés dans les habits chic des grands de ce monde. “On était comme dans un rêve, à vivre un voyage que l’on n’aurait sans doute jamais réalisé sans cette occasion unique ”, évoquent-ils à l’unisson.
21h00. De nouveaux voyageurs montent dans le train. En revanche, pour Antoine et Florie, c’est le terminus, au terme d’une journée bien remplie. “On ne voulait plus partir”, plaisante Antoine. Comme on les comprend.

 

Fabrice Varieras

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par la Rédaction de l'Hôtellerie-Restauration
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